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  • : Sauvons les tourbières du Congo
  • : Faire de la SAPE, un mouvement ancré dans la culture congolaise, un moteur de développement économique, tel est l’objectif de ce blog.Une aubaine pour la jeunesse congolaise, laquelle est pénalisée par un désœuvrement engendré par le chômage endémique.Producteur de pétrole, le Congo a suffisamment de reserve financier pour s’imposer dans ces secteurs d’activité et faire de Brazzaville, la plate forme industrielle de la Mode en Afrique à l'instar de Paris pour l’Europe, Tokyo pour l'Asie.
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Texte Libre

BIENS MAL ACQUIS

CANAL PLUS  

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Avec l’Assemblée Nationale, le Sénat, les Régions, les départements et les Grandes Villes françaises à gauche, François HOLLANDE a les mains libres pour agir.

Cela impose une obligation de résultat.

Entre le Président Macky SALL, nouvellement élu au Sénégal, et le congolais Denis SASSOU GUESSO, au pouvoir depuis près de 30 ans, le Président français a de la matière pour façonner sa politique africaine de la France.

Le mot d'ordre c'est l'emploi.

À savoir que les injustices créées par la politique africaine de la France constituent le terreau du jihadisme.

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LA SAPE 

Texte Libre

UN MOT SUR LA SAPE.


La SAPE, Société des Ambianceurs et des Personnes Élégante, est une mode vestimentaire qui se situe dans la filiation du dandysme.


Ce phénomène est au Congo ce que le foot est au Brésil, un sport national. Il est véritablement ancré dans la culture congolaise.


Dans les années 80 grâce aux films Black Mic Mac 1 et 2, la SAPE va connaître un essor formidable en France. Aujourd'hui le mot SAPE a franchi les barrières socio-professionnels et s'est invité dans le Petit Robert.


«Losing You» le dernier clip de Solange Knowles, la petite sœur de Beyoncé, met en évidence une parade des sapeurs. Preuve que ce mouvement est entrain de s'installer outre atlantique.


Il est temps de l'exploiter économiquement. Telle est la vocation de BVAM.

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La production chinoise en Afrique est écoulée en France et en Europe. C'est une concurrence qui asphyxie les petites et moyennes industries françaises, TPE et PME, particulièrement dans le secteur de la mode.

Pour contrer la fulgurante avancée chinoise en Afrique BVAM, Brazza Vitrine Africaine de la Mode, projette la création d'une zone industrielle, à l'identique du reportage de France 2 ci-dessus, spécifiquement dédiée aux métiers de la mode en périphérie de Brazzaville, capitale de la SAPE. Une zone qui sera occupée par les entreprises ou entrepreneurs de l'hexagone, le savoir-faire français dans le domaine de la mode étant incontestablement l'un des meilleurs au monde.

Ce projet, lequel est une joint-venture, est connu de l'Élysée et des autorités congolaises.

C'est un projet gagnant gagnant pour les deux partis, un site stratégique de riposte en Afrique pour la France et pour le Congo la création d'emplois en masse.

Troisième producteur de pétrole de l’Afrique subsaharienne, avec une réserve estimée à la moitié de celle du Qatar pour quatre millions d’habitants dont les ¾, l’ONU dit 70%, vivraient avec moins d’un dollar par jour, le Congo a les moyens de financer ce projet pour contrer l’oisiveté qui pénalise sa jeunesse, une jeunesse, comme au Centrafrique voisin, à la merci du fondamentalisme religieux.
La paix, la vraie paix se gagne par la confiance et non les armes.

Le classement des économies

Economie congolaise lanterne rouge

L'écriture est une arme

27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 20:10

Misere-au-CongoBrazzaville, Congo - La directrice des Opérations de la Banque mondiale pour le Congo et la République démocratique du Congo (RDC) , Marie Françoise Marie Nelly, a annoncé mardi à Brazzaville le soutien de la banque à la vision de la République du Congo de devenir un pays émergent à l’horizon 2025, au sortir d'une audience avec le chef de l’Etat congolais Denis Sassou N’Guesso, a annoncé mercredi une source proche de la présidence congolaise. 'Le Congo a lancé la vision Congo 2025 qui vise à en faire un pays émergent. Nous avons échangé avec le président sur les conditions qu’il faudrait remplir pour que cet objectif soit atteint. Déjà, le point de départ est excellent puisque le Congo a eu la 4ème croissance mondiale sur 2010 et donc on a une situation macro-économique favorable', a dit Mme Marie Nelly.

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Résidence secondaire de Christel SASOU

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Elle a salué les efforts réalisés par le Congo et souligné qu'au nombre des défis à relever pour atteindre l'objectif de pays émergent, figurent la réalisation des réformes dans les secteurs du pétrole, de l’administration publique, de l’éducation et du social; l’amélioration du climat des affaires et la diversification de l’économie.

Marie Françoise Marie Nelly a affirmé que l’accession du Congo au point d’achèvement de l’Initiative pays pauvres très endettés (PPTE) était le point de départ d’une ère nouvelle pour le pays.

Elle a par ailleurs passé en revue avec le président Sassou N’Guesso la situation macro-économique du Congo et la mise en œuvre des projets d’infrastructures tels que la construction du barrage hydroélectrique d’Imboulou (120 MW) et la réhabilitation du Chemin de fer Congo-Océan (CFCO).

PANA.

BRAZZA-1

NOTE: C’est vrai, le ridicule ne tue pas.

Car si les ressources de ce pays avaient été utilisés à bon escient durant les 26 années du règne de Sassou Nguesso, le Congo aurait figuré parmi les pays émergents depuis longtemps.Pétrole

Il ne faut pas oublier qu’avec moins de 3½ millions d’habitants, le pétrole de ce pays peut faire vivre l’équivalent de la population française. Or 70% des congolais vivent avec moins d’un dollar par jour.

La Banque Mondiale ne peut ignorer cette réalité, si elle souhaite réellement soutenir le Congo dans son redressement économique. Et cela doit se faire sur présentation d’un projet qui tienne compte de la gestion passé de ce pays.

C’est pourquoi un diagnostique s’impose.

Car le Congo est un pays miné par la corruption.

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 13:52

2339695Jean-François Kahn, figure de la presse française, va annoncer qu'il quitte le journalisme, dans son bloc-note à paraître dans la prochaine édition vendredi de Marianne, a-t-on appris mercredi au sein de la rédaction de l'hebdomadaire qu'il a fondé.

M. Kahn, 72 ans, évoquera dans ce dernier point de vue, la polémique suscitée par le commentaire qu'il avait fait à la radio sur l'affaire Strauss-Kahn: "si c'est "un troussage de domestique, c'est pas bien". Il s'est ensuite excusé de cette déclaration.

Le directeur de Marianne, Maurice Szafran, reviendra lui aussi sur l'affaire DSK et ce commentaire dans la prochaine édition de l'hebdomadaire.Nafissatou-Diallo-1.jpg

L'annonce de cette retraite de Jean-François Kahn a fait mercredi l'objet d'un mail interne à la rédaction de l'hebdomadaire, a révélé le site lepoint.fr.

Reporter pendant la guerre d'Algérie, il sera un des journaliste qui révélera l'affaire Ben Barka, homme politique marocain disparu mystérieusement alors qu'il devait être protégé par les services français.

DSK.jpgIl a été notamment chroniqueur sur Europe, directeur de la rédaction des Nouvelles littéraires et a participé à la célèbre émission politique L'Heure de vérité avant de créer en 1984 L'Événement du Jeudi et ensuite Marianne qu'il a dirigé jusqu'en 2007 avant d'y tenir son "bloc-note".

Il est l'auteur de nombreux ouvrages, surtout des livres politique. Il a fait un bref passage en politique, élu centriste en 2008 à la députation européenne à laquelle il avait renoncé aussitôt.

(Source AFP)

NOTE: Un grand journaliste assurément, mais qui termine sur une fausse note, une note peu glorieuse !

"Troussage de domestique" rarement entendu une chose plus méprisante pour les petites gens comme on dit.

Pour quelqu'un qui se targue d'être "social," quelle bassesse !

On notera que DSK et lui se rejoignent à Kahn.

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23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 13:49

conseil-20de-20ministres.jpg« Si la bêtise est au pouvoir, pourquoi la vertu, la bonne gestion, les grandes idées seront-ils ravalés au rang de l’exclusion ? »

Quinze ans après le retour au pouvoir du clan Sassou, la politique d'ouverture sur l'extérieur, de libéralisation économique, de la gestion des entreprises d'État et surtout de la concrétisation des projets sont plus que jamais confrontées à un grave déficit se profilant sur des années à venir. Un grand nombre d'entreprises et projets se trouvent dans une situation financière plus que délicate. Certains projets ne doivent leur survie qu'aux subventions publiques entamées d’avance sur les budgets des années futures. Contrairement à ce que l'on peut lire ici et là, en début d’année, que le gouvernement congolais s’attelait à la mise en œuvre des concrétisations des projets pour accroître le développement de l’économie congolaise, ce discours mensonger est mis en lumière par la réalité au bout des cinq premiers mois de l’exercice 2011. C’est un réveil douloureux auxquels sont confrontés les congolais à l’annonce par le gouvernement de Denis Sassou Nguesso de la défaillance de la mise en route des projets. Ce qui se dessinait depuis plusieurs années se confirme de jour en jour. Certains aboyeurs au service du clan découvrent avec un étonnement tout emprunt d’hypocrisie, la faillite abyssale d’un système politique clanique déglingue, ce que tous savaient depuis longtemps et qu’aucun ne voulait vraiment affronter : La faillite du gouvernement. Ce n’était qu’un ramassis de colporteurs de mensonges qui se pressaient à aller cirer les pompes du chef au lieu de travailler. Leur inutilité n’est plus à démontrer ce qui étonne c’est plutôt pourquoi ce gouvernement reste encore en place ?

Lorsqu’on apprend qu’au dernier conseil des ministres que Denis Sassou Nguesso découvre avec stupeur tout emprunt d’un côté électoralisme que plus des ¾ des projets gouvernementaux ne sont qu’en phase d’étude alors que la quasi totalité des budgets y inhérents ont été débloqués. Ce dernier appelle les ministres à plus de rigueur et à se serrer la ceinture en prônant les vertus de l’économie. Comment est-il possible, qu’un Président à la tête d’un pays depuis 26 ans découvre seulement aujourd’hui les valeurs de la rigueur? Combien de plan de redressement structurel imposé au peuple congolais avons-nous consentis pour arriver à stopper la spirale nauséabonde des déficits? Les remords d’un Jean-Claude IBOVI sur la chaîne de télévision congolaise nous laissent pantois. Voilà des années qu’il aurait fallu tenir ce discours et redresser la barre alors qu’il était peut-être encore temps de sauver les meubles. Aucun d’entre eux n’a bougé par manque de courage politique d’affronter les dures réalités d’un système en perdition, prendre les bonnes mesures au bon moment, certes très impopulaires, mais indispensables à moins de sombrer dans d’autres fonds abyssaux de la pauvreté, de la banqueroute sociale, de la faillite de l’état, sinistres lendemains assurés. Les observateurs étrangers de passage à Brazzaville se moquent de notre capitale avec une ironie stupéfaite, « C’est çà Brazza la verte » ?

Le peuple congolais traité, comme un troupeau de moutons débiles par M. Richard ITOUA (Ministre de l’énergie) qui s’érige en sauveur social en déclarant que son ministère a investit plus de 1000 milliards de F CFA pour améliorer les conditions énergétiques des congolais.

Il aurait fallu qu’on lui décerne une palme d’or pour son dévouement. Ben voyons ! Pourquoi pas baptiser une route ou une avenue de Brazzaville à son nom ! Faut-il encore le démontrer que la ville de Brazzaville est encore victime des délestages intempestifs? En ce qui concerne les Congolais, l’accessibilité à l’eau potable doit être une priorité inaliénable. Son ministère a-t-il pris un décret dans ce sens ? Les arrondissements de Brazzaville sont-ils tous irrigués en eau potable ? Combien de source d’eau potable a-t-il installé dans les communes non desservies de réseau d’irrigation d’eau ? Nous a-t-il expliqué par quel gouffre est passé les fameux 1000 milliards pompeusement annoncés ? Son train de vie, n’est-il que le reflet de son substantiel salaire de ministre ? Un peu de décence pour les congolais. De nombreux exemples sont palpables.djombo.jpg

Alors que les jeunes et certaines catégories de la population active se plient en quatre pour s’en sortir de la crise sociale qui sévit dans toutes les régions du pays, le ministre d’État, chargé des infrastructures de bases, Isidore Mvouba n’a pas trouvé mieux que d’annoncer encore un énième programme de construction de logements sociaux. Cette fois, il préconise de s’investir pleinement dans le social en tenant compte des bas salaires des congolais. Plus de 2 millions de congolais vivent dans des habitations insalubres. A-t-on tiré des leçons des constructions de logements de Bacongo? Pourquoi ces logements sont-ils toujours inaccessibles aux congolais moyens? Quelles caisses irriguent les plus values faites sur les locations ou ventes de ces logements? Quel bénéfice a-t-on tiré de ces lourds investissements? Pourtant ce dernier s’empresse à aller divaguer auprès de son chef que le projet «chemin d’avenir» est en bonne voie. «Les populations vous adorent Monsieur le Président». Belle litanie d’hypocrisie. Faut-il en vouloir à ce Ministre, non c’est comme ça que ça marche. Dire à Sassou Nguesso ce qu’il veut entendre et non lui présenter les problèmes.

L’éternel ministre du développement durable, de l’Économie forestière et de l’Environnement, M. Henri Djombo ne réside à Brazzaville que six mois dans l’année. Il passe la plupart de son temps à vanter le projet «Chemin d’avenir» hors du pays dans les salons feutrés européens et asiatiques. Comme quoi ces projets se concrétiseront en dehors du pays. Semble–t-il qu’il y aurait autre chose qui fait tant courir ce ministre à travers le monde au lieu de mettre en route les projets qui lui sont assignés. Pardon, il a quand même réussi à octroyer à la fille du Président Mlle Christelle Sassou-Nguesso une vingtaine d’hectares de terrain pour exploiter le bois congolais. Le «chemin d’avenir», c’est servir la famille et non le peuple.

kama_rosalie.jpgLa santé des congolais vacille chaque jour faute des infrastructures adéquates et d’un personnel compétent. Voilà plus de dix ans que le CHU est transformé en un centre hospitalier des morts vivants sans que cela n’interpelle aucun membre du gouvernement. On croit y aller pour se faire soigner, mais on y multiplie plus de chance d’y laisser sa vie. Pourtant, le ministre de la santé, fait diversion, voire de la propagande. Il a précisé dernièrement que les médecins avaient fait part de leur satisfaction à l’égard des promesses budgétaires annoncées par Denis Sassou Nguesso et des programmes de soins gratuits qui seront octroyés aux congolais. Il se trouve qu’il couve une grève latente tant le personnel médical est à bout de nerfs de servir de pions devant la grogne des congolais. Qu’est ce qui marche aux CHU ? L’ascenseur ? Les soins aux patients ? L’internement des malades ? La fiabilité des équipements ? Le traitement du personnel soignant ? ….Pourtant en dix ans plus de 400 milliards déjà engloutis aux résultats invisibles. La fuite des médecins congolais est devenue une plaie qui condamne l’avenir sanitaire du Congo.
Ce constat alarmant est identique dans toutes les instances gouvernementales.

Les ministres congolais sont tous devenus des spécialistes de langues de bois et de mensonges. Ils ressemblent à des vampires qui ne sortent qu'en pleine lune pour faire la chasse aux finances publiques et aux congolais, victimes de leurs allégations mensongères. Ces ministres ont comme travail de présider les réunions et les séminaires sans lendemains pour faire plaisir au chef du clan et œuvrer pour perdurer aux portefeuilles bien gras qu’ils aspirent occuper à vie. L’appartenance à la même famille ou religion que le chef du clan est devenue la clé de longévité au gouvernement. Quand au travail au profit des populations c'est plutôt le mépris qu'ils cultivent à leurs égards. Nous avons l'impression que les forces économiques, les marchés financiers, les nouvelles technologies, transforment notre vie de tous les jours bien davantage que nos ministres ou nos parlementaires. Ces derniers, sans exception, sont la ruine du pays, hier plein d’espoir, aujourd'hui en ruine, défaillant et demain mort si l’on ne s’attèle dès maintenant à éradiquer le mal.

Entre Henri Ossébi, le ministre de la Recherche scientifique et Madame Rosalie Kama Niamayoua, la ministre de l’Enseignement primaire et secondaire, on est un peu partagé pour distribuer la palme de la médiocrité. Le premier vante les mérites de la science et de la technologie, comme le disait fort bien un ancien président, dans une université qui n’existe que de nom. Cet édifice qui tombe tous les jours en ruine servant de lieu du savoir et de la recherche est une honte pour une nation qui fut parmi les premières universités d’Afrique noire francophone post-coloniale.BRAZZA-1

Quant à la seconde, on tombe des nus, lorsqu’on réalise qu’elle est tout simplement incapable de comprendre que le cycle primaire doit être la priorité éducative de notre combat. Ce qui implique que des moyens doivent être associés à cette démarche afin de réussir l’orientation de tout jeune en fin de cycle. Un enfant qui sort du système scolaire sans une qualification est un échec politique et un déficit pour l’avenir. Outre le niveau scolaire haché et l’enseignement bâclé, c’est le manque des tables bancs et fournitures scolaires qui condamnent plus ce ministère. Comment comprendre, dans un pays producteur de bois, regorgeant du calcaire qu’on puisse manquer des tables bancs et de la craie ? Tout bonnement, on fait recours à la France pour fournir les tables bancs dans les écoles surpeuplées. Devant la prolifération de la prostitution infantile et le droit de cuissage qui sévissent dans les collèges et lycées, la ministre brille par une inertie incompréhensible. Il sera intéressant d’appliquer la loi qui interdit l'achat d'actes sexuels, et donc pénaliser le client de la prostitution. Le Congo de demain que chaque citoyen rêve est une nation où les jeunes évolueront dans un pays qui annonce aussi clairement ses valeurs de dignité, de responsabilité, de respect, et surtout d’éducation.

De même qu’il est totalement incompréhensible qu’un Ministre puisse bafouer de la sorte l’enseignement technique par des méthodes de favoritisme. OKOMBI SALISSA se sert de son statut pour conquérir des adhérents au sein son mouvement. Un poste dans l’enseignement technique équivaut à une adhésion à son parti. Bienvenue à la mort annoncée de l’école publique. L’État encourage la multiplication des écoles privées, dont les actionnaires ne sont autres que les mêmes décideurs qui crucifient l’école publique. Cet état de fait favorise la désertion des talents dans l’enseignement publique au profit de l’enseignement privé. Certains enseignants découragés par l'irrégularité et la médiocrité des salaires quittent le secteur pour d’autres horizons plus prometteurs. En redonnant à l’école publique sa véritable place républicaine par une réelle politique de l’enseignement publique, une politique de réinsertion des cadres, des jeunes diplômés peut se mettre en place pour favoriser un retour à l’emploi dans le secteur.

Le Gérard de la bêtiseIl y a lieu de constater que ce gouvernement étale chaque jour son désintéressement aux besoins élémentaires du peuple et ne gouverne pas si ce n’est que traiter les magouilles financières et totalement personnelles. Ou encore moins un tas de mesurettes qui ne règleront rien parce qu’inefficaces. En plus, il faut souligner au passage l’impéritie de beaucoup d’entre eux au train de vie scandaleux payés par nos dividendes. Les preuves sur le terrain témoignent que les consciences dirigeantes de ces derniers ne s’éveilleront pas. Ces membres du gouvernement, députés, collaborateurs et autres hauts fonctionnaires d’état ne renoueraient pas avec la morale ni encore moins avec le bon droit en abandonnant les abus, le népotisme, le favoritisme encore moins le clanisme. Voici venue l’heure de la sanction.

Jean-Claude BERI, www.dac-presse.com

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22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 20:33

Enfant de la Goutte d’Or, Jocelyn Armel, dit le Bachelor, est un sapeur, un dandy africain au look vestimentaire soigneusement étudié. En 2005, il a créé Connivences, une marque et deux boutiques de vêtements, situées dans le 18e arrondissement de Paris.

Le BachelorNé voilà cinquante ans au Congo-Brazzaville, Jocelyn Armel connaît bien la Goutte d’Or. Sa mère y tenait un restaurant. Il y a passé son enfance, y a fréquenté l’école. C’est à Paris qu’il a fait ses études, s’est marié, a fondé une famille. Avant de tomber dans la sape, ces vêtements à la coupe impeccable et aux couleurs audacieuses, il a d’abord travaillé dans le restaurant maternel. Jusqu’au jour où la passion du sapeur a pris le dessus. En 2005, Jocelyn Armel crée sa marque, Connivences. Et il a ouvert la boutique du même nom, au 12, rue Panama.

Connivences est conçue pour les amoureux de l’élégance africaine à la mode occidentale. Des blancs aussi viennent rue de Panama se fournir en tenues de coupe sobre mais aux couleurs éclatantes. Evitant ainsi à la sape de s’enfermer dans l’ethnisme. Preuve que l’amour des beaux atours transcende les barrières culturelles. Comme Jocelyn Armel l’explique avec conviction, « les Africains aiment s’habiller et maîtrisent toutes les couleurs pour créer un tableau avec leurs vêtements. Voilà pourquoi les artistes, les musiciens, aiment aussi les couleurs de nos costumes. »

À 50 ans, en parfait commercial et la voix posée, Le Bachelor souligne que sa marque de prêt-à-porter présente une offre complète : costumes, chemises, cravates, mais aussi chaussures et accessoires. Et, pour tous les produits, le même souci du détail, de la finition, du choix des matériaux. Vêtements et chaussures sont fabriqués en Italie, puis vendus à Paris, symbole du chic à la française. La clientèle tient beaucoup à cette double origine. Quand ils rentrent en Afrique, pour les vacances, des fêtes ou des mariages, les fidèles de Connivences veulent montrer qu’ils sont bien vêtus. Qu’ils n’achètent pas n’importe quelle marque. Les sapeurs sont fous des marques.Vestes_a_Connivences.jpg

Quand Jocelyn parle de la sape, forcément il parle de l’Afrique. « La sape vient du Congo-Brazzaville. Elle est née à la fin des années cinquante, après l’indépendance du pays. C’est un mélange entre les vêtements de l’époque du jazz et les habits du dimanche pour aller à la messe. C’est pour ça que la sape ne s’est pas développée de la même manière en Afrique de l’Ouest. Là-bas, ils sont musulmans et ne portent pas les mêmes vêtements pour aller à la mosquée que nous pour aller à l’église. En Afrique, on reconnaît un Congolais à ses vêtements élégants et colorés. »

À Paris, la sape connaît son apogée dans les années 80. Le phénomène suit les mouvements migratoires des populations d’Afrique centrale. C’est à Paris qu’il faut aller s’approprier les symboles de l’élégance. Quelques années plus tard, les sapeurs remontent de Strasbourg-Saint-Denis vers Château Rouge. La sape est passée dans le 18ème ! En 2009, Jocelyn Armel ouvre une seconde boutique, au 22, rue Caulaincourt. Il souhaite élargir sa clientèle. « Mes clients me disent parfois qu’ils ont peur d’aller rue de Panama, à cause de la mauvaise réputation du quartier », raconte-t-il.

wemba-et-le-bachelor.jpgSi en semaine l’affluence est modeste dans la boutique, le samedi, c’est une autre histoire. « C’est plein de sapeurs, d’artistes, des gens d’autres pays, parfois des Européens, raconte Jocelyn. Nous échangeons des nouvelles, nous parlons. Parce que ce n’est pas une vraie boutique pour nous, c’est comme un café. Dans la boutique de la rue Caulaincourt, c’est plus calme, la rue est plus large et les gens qui se promènent là-bas sont différents aussi. » Grace aux sapeurs, le chic parisien continue de régner, de Tokyo à Brazzaville, de Los Angeles à Kinshasa, depuis la Goutte d’Or, jusque dans l’avenue Montaigne !

Nadine Kouznetsova

dixhuitinfo.com

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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 23:02

hassan-hamad-hojeij.jpgDans l’affaire opposant Mlle Flore Barros contre Hassan Hojeij, la chambre Criminelle de Pointe-Noire vient de dire le droit en condamnant M.Hojeij à 15 ans de réclusion criminelle, expulsion à l'issue de la peine et 350 millions F CFA de dommages et intérêts.

Déplorable affaire dans laquelle un étranger a mutilé une congolaise pour des raisons sans doute libidineuses. Nous ne reviendrons pas sur les circonstances de l'affaire que tout à chacun pourra trouver sur la toile avec souvent des interventions outrancières ayant conduit la plaignante vers des réactions paranoïaques compréhensibles mais néfastes à sa cause. Sachez simplement qu'elle a bien failli refuser de se présenter à l'audience du procès de son bourreau.

Lundi 16 mai 2011 - Le Verdict

Le procès entre à l'heure, pour une fois, dans sa dernière journée. Pour ne pas changer, la défense commence par une manœuvre de diversion introduite par Me Kokolo, le président la rejette et on passe aux plaidoiries de la partie civile.

Les avocats n'ont pas la tâche trop difficile tant l'accusé a multiplié les bévues, s'est montré indifférent à la souffrance de sa victime et a tenté de la rendre responsable de l'ensemble des faits. La défense demande des dommages et intérêts à hauteur de 850 millions de francs.

La partie civile par l'intermédiaire du procureur général n'est pas plus tendre avec le prévenu. Il requiert 10 ans de réclusion criminelle, l'expulsion à l'issue de la peine et une amende dérisoire de 480 000 XAF.

Flore_Barros_2.jpg

La défense est en peine, elle plaide le mensonge de la part de la dame Barros. Et demande l’acquittement.

Hojeij commet son ultime maladresse en déclarant en conclusion : "Monsieur le président, dans cette affaire il n'y a qu'une seule victime c'est moi".

Après un délibéré d'environ une heure trente le verdict tombe. La cour et les jurés reconnaissent la culpabilité de l'accusé et les circonstances aggravantes. La peine prononcée dépasse celles demandées par le ministère public. 15 ans de réclusion criminelle, expulsion à l'issue de la peine et 450 000 XAF d'amende. La partie civile obtient 350 millions de dommages et intérêts.

Hojeij paie son arrogance et son agressivité. La magistrature piquée à vif dans son honneur a voulu être exemplaire. Sans doute l'a-t-elle trop été et il y a fort à parier que la défense va introduire une cassation. Si elle l'obtient et qu'un nouveau procès à lieu, la peine sera probablement réduite.

flore_barros_5.jpgMon avis est clair. J'ai soutenu sans réserve Flore Barros depuis le début des débats et je me réjouis qu'elle ait obtenu une somme substantielle qui lui permettra je l'espère de recouvrer l'usage de son membre, mais je pense que la durée de la peine infligée à un homme de 61 ans, certes ignoble, équivaut à une peine de mort de laquelle je ne peux pas me réjouir.

Ya Sanza

NOTE: Apparemment Monsieur Hojeij a déjà eu affaire avec la justice congolaise sans en être inquiété.

Le 20 Avril 2007, il avait pris la fuite après avoir percuté avec sa voiture une jeune dame.

Condamné à deux de prison ferme, ce monsieur n’a jamais été inquiété.

Il faut espérer que cette fois ci ce monsieur ne bénéficiera pas des soutiens occultes pour ne pas exécuter sa peine.

C’est pourquoi, une vigilance s’impose.

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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 17:35

Train-Congo-1-copie-1.pngLe Congo-Brazzaville compte pas moins de 37 ministres pour une population de 3,5 millions d’habitants. Un gouvernement pléthorique, donc. Mais la plupart des ministres brillent par leur inutilité. Et, surtout, par leur capacité à faire du « Chemin d’avenir », le projet de société du président de la République, une littérature soporifique pour les uns et toxique pour les autres. Des ministres qui, le plus souvent, parlent plus du travail que de l’emploi...

« Il y a quoi à visiter à Brazzaville ou à Boundji ? », demande un Italien féru d’exotisme à un Congolais de Venise. « Rien ! Ou si vous voulez, l’incongru et l’insolite », répond ce dernier, cruel. Cet échange témoigne du gouffre qui existe entre la belle capitale lacustre de l’Italie et, par exemple, Mossaka, la Venise du Congo. Pourtant, il existe bel et bien un ministre de l’Industrie touristique et des Loisirs au Congo. Lequel participe, tout le temps, aux sommets et salons sur le tourisme : des missions qui ne rapportent rien au Congo. Tandis qu’au Cameroun la première édition de Cameroon Holiday’s – « Promouvoir le Cameroun comme destination africaine » – battait son plein, au Congo, c’est Henri Djombo, le ministre du Développement durable, de l’Economie forestière et de l’Environnement qui volait au secours de son collègue inutile Martial Kani : « Aujourd’hui, nous aimerions que ce site d’Odzala-Kokoua, par l’abondance de sa biodiversité, puisse faire du Congo une grande destination internationale sur le plan touristique » (Les Dépêches de Brazzaville) Les loisirs ? Une notion inconnue au Congo. Martial Kani est à l’image de la ministre des PME et de l’Artisanat : aucune politique efficace du tourisme et des PME, mis à part les hôtels et les auberges qui pullulent tels des champignons. Qui plus est d’une cherté inadmissible. Ces ministres favorisent-ils les PME qui sont l’affluent majeur de toute économie ?Banque.jpg

Martial Kani et Adélaïde Mougany rejoignent Alain Akouala dans la liste des ministres inutiles. Aucun doute, ce dernier est le ministre le plus simple (pour ne pas dire le plus simpliste), le plus accessible. Très affable. Hélas ! Cela ne suffit pas à faire de lui un ministre utile. Son portefeuille n’existe que pour les « Sapelogues » qui l’encensent, à défaut de lui tailler un… costume. Ses « zones économiques spéciales » - modèle importé d’Ile Maurice -, personne au Congo ne les connaît, sinon comme un mythique cargo à l’horizon des illusions perdues. « Alain Akouala ne sait pas non plus ce que signifie « les zones économiques spéciales », ironise autre un ministre, avant de poursuivre : « Quand bien même elles existeraient, elles manquent d’efficacité. »

Henri Ossébi, lui, stupéfie le monde entier. Et pour cause : le ministre de la Recherche scientifique est un homme politique doublé d’un intellectuel ; son intelligence et sa hauteur de vue sont époustouflantes. Son parti, Agir pour le Congo, serait activement financé par son neveu Edgar Nguesso, peut-être le futur président du Congo. Mais, sur le plan du bilan politique, c’est la page blanche. Ou plutôt le Sahara. Et, « le plus difficile dans le désert, c’est de trouver la sortie ». Quelle utilité a le ministère de la Recherche scientifique sans chercheurs ? L’université, portefeuille ministérielle d’Ange Abena, demeure sinon une fiction, du moins une antiquité. L’Enseignement supérieur est basé uniquement sur la théorie, faute de matériels et de salles de travaux pratiques. Fidèle Mialoundama, le seul chercheur visible, vient tout droit de l’université d’Orléans. Et il ne dépend pas du ministère de la Recherche scientifique mais de celui de l’Agriculture. Une anecdote : en juin 2010, des journalistes français désirent interviewer Théophile Obenga dans les locaux de l’université Marien Ngouabi. Refus catégorique du professeur. Il ne veut pas cautionner la primitivité de la seule université congolaise. Néanmoins, pour ne pas froisser les journalistes, il leur suggère d’interroger les ministres chargés de l’Enseignement.

Les fossoyeurs de l’Education nationale

TOTAL LOGO COUL RVBOutre l’inutile Ange Abena, il y a madame Rosalie Kama Niamayoua, la ministre de l’Enseignement primaire et secondaire. C’est une litote malsaine que d’asséner "l’école congolaise ne se porte pas mal". Non, cette école-là ne vit pas. Madame la ministre est invisible sur le terrain. A-t-elle déjà fait le tour du Congo pour s’imprégner de la réalité de la carte scolaire ? A fortiori, son splendide 4x4 n’est pas un tout-terrain. Seule compte sa circonscription, où elle fait des dons devant les caméras, toujours dans la perspective des échéances électorales à venir. Dans son esprit, les Congolais constituent un peuple d’assistés, alors il faut les « cadeauter ». Ses actions phares : deux ou trois descentes filmées, dans les écoles, à la rentrée ou lors des examens.

Le niveau scolaire est hautement bas, et tant pis pour les Congolais de demain. « Madame Kama, c’est l’exemple même de l’inertie. Depuis des années, elle ne résout aucun mal de tous les maux décriés. En visitant une école dont le bâtiment date du Moyen - Age, il a fallu que je sorte 10000 FCFA de ma poche pour les craies, » s’emporte un député du PCT (Parti congolais du travail), sous couvert d’anonymat. Et de citer Abraham Lincoln : « Si vous trouvez que l’éducation coûte cher, essayez l’ignorance. » Oui, Son Excellence, Rosalie Kama Niamayoua, a deux siècles de retard : au moment où Abraham Lincoln prononça ces mots, l’école congolaise n’existait pas. Comme aujourd’hui. Car, comment comprendre qu’au Congo, où le calcaire abonde, notamment à Loutété, les écoles puissent manquer de craies ? Comment comprendre que le Congo, pays forestier à souhait, puisse manquer de table bancs ? Pour qu’une école reçoive des tables bancs, c’est soit un don de l’Union européenne, soit d’un particulier. Plus grave encore, le personnel enseignant, mal formé, se réfugie dans l’école privée, cette mode nauséabonde. A bas l’école publique, celle qui a fait l’élite dirigeante actuelle !

Un élève de troisième ignore ce qu’est un ordinateur. A quoi sert Thierry Moungalla, le ministre des Technologies ?

Il y a André Okombi Salissa, le ministre de l’Enseignement technique et professionnel. Un cumulard hors pair. L’ubiquité seule est son obsession. Hormis son portefeuille ministériel, il est à la fois président d’un parti politique, le CADD-MJ, et secrétaire exécutif du PCT. Mais là où le bât blesse, c’est que ce ministre constitue un danger pour l’Enseignement technique et professionnel. La majorité des directeurs départementaux et centraux de l’Enseignement technique et professionnel sont membres de son parti ! Quitte à ne disposer d’aucune compétence en la matière ! « Pour avoir mon poste, j’ai seulement adhéré au CADD-MJ », avoue un cadre de l’Enseignement technique. Lequel n’a jamais exercé dans l’Enseignement avant sa nomination. Okombi Salissa met un taximan à la place d’un maçon, juste pour des raisons de présence simultanée en tout lieu. « Durant les fêtes de fin d’année 2010, nous étions tous invités à Lékana (village natal du ministre), la fête entre membres du parti et collègues était sublime. Plus de 500 convives ! Une belle démonstration de force », s’exclame un arriviste du CADD-MJ, lui aussi cadre de l’Enseignement technique et professionnel.

Et quand on lui demande ses constats, analyses et propositions des maux qui minent son secteur d’activités, c’est silence radio. Mais, bientôt, il esquisse un large sourire en invoquant le programme « Sankoré » dont Alain Madelin, ancien ministre français, s’occupe en Afrique – il s’agit d’une mission pour l’Education en Afrique, dont le but est de scolariser tous les enfants avant 2015, dans le cadre des Objectifs du millénaire de l’ONU. A croire que pour vivre, le Congo doit attendre les projets et les moyens d’ailleurs.BRAZZAVILLE 6

L’on peut comprendre que Denis Sassou Nguesso ne soit plus enclin à créer d’autres opposants radicaux, des Mathias Dzon, pour employer une antonomase. Mais un homme politique de son rang se doit d’ignorer les frustrations des uns et des autres. Le Congo n’a besoin que de 15 à 18 ministres, et encore les utiles. Pour l’instant, ce n’est pas le cas. Et si « Le chemin d’avenir » n’était qu’un chemin pour le chaos total à venir ? Denis Sassou Nguesso a pris ses distances avec son gouvernement. Mais il ne le révoque pas (Il est plus préoccupé par son image : il a déboursé des millions pour un documentaire sur sa vie, bientôt sur les chaînes de télé, réalisé par des journalistes sénégalais). Un membre important de son entourage reconnaît qu’au Congo on vit à tous les niveaux de racket. Et de recommander la (re)découverte de Mao : « Là où le balai ne va pas, la poussière ne s’en va d’elle-même. »

 

Misere-au-Congo-copie-1.pngNOTE: En formant un gouvernement avec les mêmes, ceux là qu’il avait critiqué dans son discours d’intronisation, le Président de la République savait où il allait. Ou alors, il savait que son chemin d’avenir se terminerait dans un cul de sac.

Ce qui est dramatique dans l’histoire c’est que le peuple reste le dindon de la farce. Car avec une population dont 70% vit avec moins un euro par jour alors que le pétrole produit par ce pays peut donner au congolais un niveau de vie à faire pâlir un occidental, on est en droit de se demander à qui profite le crime?

Cette question est centrale parce qu'elle permet d'expliquer pourquoi les crimes au Congo ne sont jamais punis.

Pourquoi le pétrole coule à flots alors que le peuple s'appauvrit de plus belle.

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 13:12

TOTAL 225 janvier 2011 : Total annonce les résultats positifs des puits Bilondo Marine 2 et 3 (BILDM-2 et BILDM-3), situés à environ 70 kilomètres au large des côtes de la République du Congo par 800 mètres de profondeur d’eau dans la partie centrale du permis Moho-Bilondo. La découverte fait suite à celles des puits Moho Nord Marine 1 et 2 en 2007.

Bilondo Marine 2 et 3 ont été forés à une profondeur totale d’environ 1 800 mètres dans les séries du Tertiaire et testés avec succès. Les puits Bilondo Marine 2 et 3 ont rencontré un réservoir d’une épaisseur totale de 77 et 44 mètres respectivement. Aucun des deux n’a rencontré de plan d’eau.

Ces découvertes renforcent la confiance de Total dans l’émergence d’un pôle de développement additionnel en prolongement direct de la phase 1 déjà en production dans la partie Sud de Moho-Bilondo. Cette première phase, mise en service en 2008, a été le premier champ développé en offshore très profond en République du Congo et produit maintenant au rythme de 90 000 barils par jour, au moyen de treize puits sous-marins connectés à une unité de production flottante (FPU-Floating Production Unit). L’huile est évacuée vers le terminal onshore de Djéno.

Total E&P Congo (opérateur) détient un intérêt de 53,5% dans le permis, aux côtés de Chevron Overseas Congo Ltd. (31,5%) et de la Société Nationale des Pétroles du Congo (15%).

Total Exploration & Production en République du Congo

TOTAL_LOGO_COUL_RVB.jpgPrésent en République du Congo depuis 1968, Total est la première entreprise pétrolière du pays. Total E&P Congo opère 9 des 21 champs actuellement développés, contribuant à près de 60% de la production nationale. La part nette revenant au Groupe s’est élevée à 106 000 barils équivalent pétrole par jour en 2009.

Les principaux actifs de Total Exploration & Production en République du Congo sont :

Le permis de Moho Bilondo (Total 53,5%, opérateur).

Le champ de Nkossa (Total 53,5%, opérateur), où les travaux entrepris depuis 2005 permettent de maintenir le niveau de production à 50 000 barils par jour.

Le projet de développement de Libondo (Total 65%, opérateur), satellite de Yanga, lancé en octobre 2008 et qui entrera en production en janvier 2011. La construction des installations offshore a été en partie confiée au chantier de construction de Pointe Noire, permettant ainsi la création d’environ 1000 emplois locaux directs et indirects.

Le permis Mer Très Profonde Sud (MTPS) (Total 40%, opérateur) où l’exploration se poursuit.

La Zone d’Intérêt Commun entre le Congo et l’Angola (Total 37%), sur laquelle les partenaires ont décidé le lancement des études d’avant-projet et d’ingénierie de base (FEED) du projet Lianzi.

sassou-et-sarkozy-bvilleTotal, en République du Congo comme dans tous les pays où il exerce ses activités, assume ses responsabilités envers les communautés locales et la protection de l’environnement. A cette fin, Total soutient dans le pays des projets à long terme en faveur de l’éducation, de la santé, de l’économie locale et de l’environnement.

Info TOTAL

NOTE: 12% de croissance économique en 2010 et des caisses vides, au final 70% des congolais vit avec moins d’un dollar par jour.

Peuplé d’environ moins de 3½ millions d’habitants, le Congo Brazzaville est un pays pauvre.

Alors que les experts penchés sur la question africaine estiment que le pétrole congolais peut faire vivre l’équivalent de la population française,

cherchez l'erreur.

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15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 20:02

La première journée du procès de Monsieur Hassan Hamad HOJEIJ contre Mlle Flore BARROS TCHICAYA a commencé le matin du vendredi 13 mai 2011 dans un climat délétère. La cour criminelle prise d’assaut dès très tôt le matin par une foule résolument passionnée et acquise à la victime s’est réunie dans la salle de la cour d’appel de Pointe-Noire.

flore barros 5L’avocat général a dans ses préliminaires fustigé la campagne de presse et les différentes prises de position outrancières qui ont précédé l’ouverture des débats. Nous avons regretté sa focalisation sur les accusations de corruption de la magistrature congolaise en oubliant la stigmatisation de la communauté libanaise qui ne peut en rien être associée à l’acte posé par l’un de ses membres.

L’avocat général affirme haut et fort : “Nous allons démontrer que la justice existe au Congo”. Puisse-t-il être entendu.

Ouverts à 11 heures les débats ont débuté par une tentative de report de l’audience demandé par la défense en la personne de Maître Gilles PENA-PITRA. Après une brève suspension de séance, la cour a décidé d’accorder une heure aux défenseurs pour qu’ils puissent étudier de nouvelles pièces du dossier. A la reprise des débats, le même avocat fait une nouvelle tentative d’ajournement arguant les articles 65 et 66 du code de procédure pénale. Il se heurte à un nouvel échec, le procureur général répondant par l’article 55 qui sans appel rend la démarche caduque.

L’audition du prévenu Monsieur Hassan Hamad HOJEIJ est pathétique. S’exprimant dans un français très approximatif en dépit qu’il réside depuis plus de trente-cinq ans en terre francophone, Monsieur Hassan Hamad HOJEIJ nie tout en bloc. C’est lui qui aurait été agressé par Mlle Flore BARROS TCHICAYA et il n’aurait jamais porté la main sur elle. Cuisiné durant plusieurs heures par la partie civile et le ministère public, il s’embrouille dans ses explications, se contredit et finalement s’énerve au point de dire à l’un des conseils de la victime qu’il lui ferait bien essayer les effets du Taser.

En revanche, digne et claire, constante dans ses déclarations Mlle Flore BARROS TCHICAYA s’est montrée parfaite, toujours calme même sous l’assaut de questions parfois odieuses posées par la défense.

Peu après 22 heures le président suspend la séance suite à une rixe à l’extérieur de la salle. Reprise des débats samedi 14 mai 2011 avec l’audition des témoins.

A l’évacuation de la salle, l’employeur tunisien de la victime venu pour apporter son témoignage a été pris à partie par quelques jeunes éméchés. Il n’a pu y échapper que grâce à l’intervention de la jeune fille de la victime qui malgré ses 13 ans s’est interposée courageusement.

Il faut voir là les effets pervers de la stigmatisation de la communauté libanaise par la campagne de presse ci-dessus mentionnée.

Deuxième journée du procès samedi 14 mai 2011Banque

 

Abdoulaye

A quelques petits détails près il confirme la version de la victime. La défense ne parvient pas à le prendre en défaut bien qu’elle profite de sa déstabilisation.

Moïse,

On sent que Monsieur Hassan Hamad HOJEIJ se liquéfie. Il devient de plus en plus agressif tentant de prendre la parole pour diriger les réponses de son employé qui, en raison de ses liens avec l’accusé ne dépose pas sous serment. Il nous apprend que l’accusé avait presque toujours le Taser avec lui.

Mohamed :

 

La défense tente de le déstabiliser en lui glissant menteur, menteur à l’oreille. Rien n’y fait le gars est furieux mais prend sur lui et reste d’un calme olympien. Il dit à quel point Flore BARROS est une employée modèle dans laquelle il a toute confiance. La défense tient à tout prix à démontrer que Flore n’a pas touché au Taser lors de la rixe alors que son client lui-même a reconnu ce fait.

Le patron du salon est le témoin suivant. Lui n’était pas présent, mais il confirme ce qu’il sait et a pu constater sur l’évolution de l’état de santé de son employée. Il dit à quel point il lui fait confiance. Il explique à la cour que Flore BARROS est même la dépositaire des cartes de crédit de certains expatriés qui travaillent en mer et qui lui demandent parfois d’expédier de l’argent à leur famille en Europe.

Jamais il n’a eu la moindre plainte. Flore BARROS est pour lui irréprochable. Il raconte comment il est intervenu, déjà avant les faits, auprès de Monsieur Hassan Hamad HOJEIJ pour faire cesser son harcèlement sur Flore BARROS et comment il s’est fait éconduire quand il a été lui demander des explications.

Maurice

Exit les témoins.

 

: deuxième témoin de la défense, quand il arrive à la barre c’est Monsieur Hassan Hamad HOJEIJ qui le place. En vain, de fait il n’a rien vu et n’a rien à dire.il est le responsable du salon de coiffure où était employée Mlle Flore BARROS TCHICAYA. Il raconte ce qu’il a vu, une partie seulement de l’altercation entre Flore BARROS et Hassan HOJEIJ, et là encore, a seulement quelques petits détails près, il confirme la version de Mlle Flore BARROS TCHICAYA. le cuisinier du snack de l’accusé : Sans charger son patron, il se garde de travestir la vérité et préfère éluder les questions délicates. Tout compte fait ce témoin clé de la défense fera le jeu de la partie civile.

 

Justice.jpgPrévue à 9 heures, la reprise de séance a lieu à 13 heures sur une objection dilatoire supplémentaire de la défense. Nouvel échec. Fin de l’audition de Mlle Flore BARROS TCHICAYA puis on passe au défilé des témoins. : le cordonnier malien prétexte à la querelle entre le prévenu et la victime en ce jour funeste du 17 décembre 2010. Particulièrement impressionné par la cour et le public, le jeune homme de 22 ans perd tous ses moyens et c’est avec un grand tact que le président le met en confiance et parvient à lui poser ses questions

C’est au tour de Mlle Flore BARROS TCHICAYA de dire ce qu’elle pense des témoignages. Elle balaie justement les détails qui font diverger les déclarations d’Abdoulaye et de Mohamed des siennes. La défense continue à insister sur cette question stupide et déjà résolue de la prise en mains par la fille de l’arme. Une fois de plus elle se sort brillamment de l’épreuve.

Monsieur Hassan Hamas HOJEIJ est soumis à la même épreuve. Là c’est beaucoup plus simple, tout le monde ment, inclus ses témoins. La paranoïa a changé de camp et lui le pauvre est victime d’un complot. Tous contre un en quelque sorte. Le rôle de la défense se complique un peu plus…

A 18h30 le président suspend la séance et la renvoie à lundi 16 mai 2011 à 14 heures pour les plaidoiries de la partie civile, le réquisitoire du ministère public et les plaidoiries de la défense devant précéder la délibération du jury et l’énoncé de la sentence.

La défense n’a rien pour demander l’acquittement de son client et elle se lance dans les effets de manches et les querelles avec les avocats de la partie civile ou du parquet, voire elle donne des conseils au président. De fait elle est lamentable et le public ne s’y trompe pas.

A suivre….

Source: www.congo-liberty.com

NOTE: Pour aider Flore Barros contacter son comité de soutien : sosflorebarros@gmail.com

http://florebarros.blogspot.com/.

 

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 10:38

Le gouvernement a été particulièrement gratifié mardi soir dans cette première édition du "pire des politiques".

Le-Gerard-de-la-betise.jpgAprès les "Gérard de la télévision" et les "Gérard du cinéma, bienvenue aux « Gérard de la politique ». Ces prix destinés à récompenser "le pire de la politique" ont été décernés mardi soir sur Paris Première dans la même veine potache.

Nicolas Sarkozy remporte le "Gérard de la petite phrase qui les suivra jusqu'à la tombe" avec son célèbre "Casse toi pauv' con". Il était opposé dans cette catégorie à Jacques Chirac, Ségolène Royal, Rachida Dati et Valéry Giscard d'Estaing (pour son "Au revoir!").

Eric Besson obtient le "Gérard de la personnalité politique géographiquement contrariée", et Dominique de Villepin celui auquel "la Vierge Marie est apparue" pour l'appeler à se présenter en 2012, mais qui malgré son ardeur au combat "va se manger un vieux 0,4% dans la face".

Frédéric Lefebvre obtient deux Gérard: celui du "simplet dont on frémit à la pensée qu'il ait des responsabilités" (ex-aequo avec le président des jeunes UMP, Benjamin Lancar) et le "Gérard du ministre qui lèche le plus les bottes de son président" (pour sa phrase: "Nicolas Sarkozy a un tort, c'est qu'il a raison trop tôt").

Si les membres du gouvernement ou ceux qui y sont passés en prennent particulièrement pour leur grade, la gauche n'est pas totalement épargnée.

Jack Lang remporte ainsi le "Gérard du vieux machin fabriqué sous Mitterrand qui n'a plus aucune chance de rien mais qui s'accroche quand même, au lieu d'aller pêcher la crevette avec Jospin sur l'Ile de Ré".

Sarko-Sassou.jpgCécile Duflot, elle, doit son "Gérard de l'idée de programme griffonnée sur un coin de nappe en papier avec cinq pastis, un cassoulet, une bouteille de Côtes du Rhône et deux calvas derrière la cravate, et allez zou!" à cette phrase: "On aura tous une allocation à la naissance, le revenu universel".

Ou encore "Le Gérard da la minorité visible qui le sera pas restée longtemps, visible", attribué à Ali Soumaré.

Les Gérard de la politique sont attribués par un jury rassemblant notamment des journalistes (Philippe Tesson, Bruno Roger-Petit, Eric Naulleau, Eric Brunet, Philippe Bouvard, Guy Birenbaum, Karl Zero), ainsi que le médecin urgentiste Patrick Pelloux et le dessinateur Olivier Ranson.

LEXPRESS

NOTE: Le Gérard de la bêtise et de l’inconscience est adressé aux politiciens de Brazzaville, toutes tendances confondues, trop vieux pour être honnête.

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 22:51

Congo Brazzaville: 1,5 milliard d'euros investis dans l'eau et l'énergie sur 10 ans

Banque.jpg
BRAZZAVILLE - Le Congo a investi ces dix dernières années 1000 milliards de Fcfa (plus de 1,5 milliard d'euros) pour améliorer l'accès à l'eau et l'électricité, a indiqué lundi le gouvernement, même si l'alimentation en eau et électricité d'une grande partie de la population est défaillante.

Entre 2001 et 2011, le gouvernement a injecté 1.000 milliards pour les deux secteurs: l'eau et l'électricité. Jamais un tel effort n'a été fait dans ce pays depuis l'indépendance en 1960, a déclaré à la presse le ministre de l'énergie et de l'hydraulique, Bruno Itoua.

Selon le ministre Itoua le gouvernement a consacré 10% de son budget 2011, estimé à 1.000 milliards de Fcfa (plus de 1,5 milliard d'euros), à cette question.

L'objectif poursuivi est qu'à l'horizon 2015 les taux de couverture soient de 90% en milieux urbains et 50% en milieux ruraux notamment pour l'électricité, a-t-il poursuivi.

Actuellement, les taux d'accès au courant électrique sont de 45% en ville et moins de 5% dans les villages, contre 47% et 5% pour l'eau.

Les autorités congolaises ont inauguré samedi le plus grand barrage du pays d'une capacité de production de 120 mégawatts au nord de Brazzaville. Il a coûté 170 milliards de Fcfa (près de 260 millions d'euros dont 85% apportés par la Chine.

L'électricité fournie par le barrage d'Imboulou qui doit alimenter essentiellement Brazzaville et les régions du nord du pays est disponible mais faiblement distribuée.

Nous avons un réseau de distribution défectueux. Nous avons un projet de réhabilitation de ce réseau de 65 milliards de Fcfa (plus de 99 millions d'euros) pour les villes de Brazzaville et Pointe-Noire, qui abritent les deux tiers de la population congolaise (3.6 millions d'habitants), a expliqué Bruno Itoua.

Source Romandie

Petrole.jpgNOTE.

C’est malheureux qu’autant d’argent investi ne donne pas de résultats qui soient visibles.

Il n’y a qu’au Congo où on investi et les conditions de vie des gens ne changent pas. Curieusement cela n’émeut personne. Bien au contraire le pouvoir central est fier de mettre en avant un tel investissement.

Même si tout le monde sait que pour un franc investi, deux francs sont détournés. Ce qui du reste explique pourquoi au Congo les chantiers ne prennent jamais fin dans les temps.

Ce n’est pas grave le pétrole est là pour compenser.

C’est dommage.

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