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  • : Sauvons les tourbières du Congo
  • : Faire de la SAPE, un mouvement ancré dans la culture congolaise, un moteur de développement économique, tel est l’objectif de ce blog.Une aubaine pour la jeunesse congolaise, laquelle est pénalisée par un désœuvrement engendré par le chômage endémique.Producteur de pétrole, le Congo a suffisamment de reserve financier pour s’imposer dans ces secteurs d’activité et faire de Brazzaville, la plate forme industrielle de la Mode en Afrique à l'instar de Paris pour l’Europe, Tokyo pour l'Asie.
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BIENS MAL ACQUIS

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Avec l’Assemblée Nationale, le Sénat, les Régions, les départements et les Grandes Villes françaises à gauche, François HOLLANDE a les mains libres pour agir.

Cela impose une obligation de résultat.

Entre le Président Macky SALL, nouvellement élu au Sénégal, et le congolais Denis SASSOU GUESSO, au pouvoir depuis près de 30 ans, le Président français a de la matière pour façonner sa politique africaine de la France.

Le mot d'ordre c'est l'emploi.

À savoir que les injustices créées par la politique africaine de la France constituent le terreau du jihadisme.

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LA SAPE 

Texte Libre

UN MOT SUR LA SAPE.


La SAPE, Société des Ambianceurs et des Personnes Élégante, est une mode vestimentaire qui se situe dans la filiation du dandysme.


Ce phénomène est au Congo ce que le foot est au Brésil, un sport national. Il est véritablement ancré dans la culture congolaise.


Dans les années 80 grâce aux films Black Mic Mac 1 et 2, la SAPE va connaître un essor formidable en France. Aujourd'hui le mot SAPE a franchi les barrières socio-professionnels et s'est invité dans le Petit Robert.


«Losing You» le dernier clip de Solange Knowles, la petite sœur de Beyoncé, met en évidence une parade des sapeurs. Preuve que ce mouvement est entrain de s'installer outre atlantique.


Il est temps de l'exploiter économiquement. Telle est la vocation de BVAM.

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La production chinoise en Afrique est écoulée en France et en Europe. C'est une concurrence qui asphyxie les petites et moyennes industries françaises, TPE et PME, particulièrement dans le secteur de la mode.

Pour contrer la fulgurante avancée chinoise en Afrique BVAM, Brazza Vitrine Africaine de la Mode, projette la création d'une zone industrielle, à l'identique du reportage de France 2 ci-dessus, spécifiquement dédiée aux métiers de la mode en périphérie de Brazzaville, capitale de la SAPE. Une zone qui sera occupée par les entreprises ou entrepreneurs de l'hexagone, le savoir-faire français dans le domaine de la mode étant incontestablement l'un des meilleurs au monde.

Ce projet, lequel est une joint-venture, est connu de l'Élysée et des autorités congolaises.

C'est un projet gagnant gagnant pour les deux partis, un site stratégique de riposte en Afrique pour la France et pour le Congo la création d'emplois en masse.

Troisième producteur de pétrole de l’Afrique subsaharienne, avec une réserve estimée à la moitié de celle du Qatar pour quatre millions d’habitants dont les ¾, l’ONU dit 70%, vivraient avec moins d’un dollar par jour, le Congo a les moyens de financer ce projet pour contrer l’oisiveté qui pénalise sa jeunesse, une jeunesse, comme au Centrafrique voisin, à la merci du fondamentalisme religieux.
La paix, la vraie paix se gagne par la confiance et non les armes.

Le classement des économies

Economie congolaise lanterne rouge

L'écriture est une arme

22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 20:33

Enfant de la Goutte d’Or, Jocelyn Armel, dit le Bachelor, est un sapeur, un dandy africain au look vestimentaire soigneusement étudié. En 2005, il a créé Connivences, une marque et deux boutiques de vêtements, situées dans le 18e arrondissement de Paris.

Le BachelorNé voilà cinquante ans au Congo-Brazzaville, Jocelyn Armel connaît bien la Goutte d’Or. Sa mère y tenait un restaurant. Il y a passé son enfance, y a fréquenté l’école. C’est à Paris qu’il a fait ses études, s’est marié, a fondé une famille. Avant de tomber dans la sape, ces vêtements à la coupe impeccable et aux couleurs audacieuses, il a d’abord travaillé dans le restaurant maternel. Jusqu’au jour où la passion du sapeur a pris le dessus. En 2005, Jocelyn Armel crée sa marque, Connivences. Et il a ouvert la boutique du même nom, au 12, rue Panama.

Connivences est conçue pour les amoureux de l’élégance africaine à la mode occidentale. Des blancs aussi viennent rue de Panama se fournir en tenues de coupe sobre mais aux couleurs éclatantes. Evitant ainsi à la sape de s’enfermer dans l’ethnisme. Preuve que l’amour des beaux atours transcende les barrières culturelles. Comme Jocelyn Armel l’explique avec conviction, « les Africains aiment s’habiller et maîtrisent toutes les couleurs pour créer un tableau avec leurs vêtements. Voilà pourquoi les artistes, les musiciens, aiment aussi les couleurs de nos costumes. »

À 50 ans, en parfait commercial et la voix posée, Le Bachelor souligne que sa marque de prêt-à-porter présente une offre complète : costumes, chemises, cravates, mais aussi chaussures et accessoires. Et, pour tous les produits, le même souci du détail, de la finition, du choix des matériaux. Vêtements et chaussures sont fabriqués en Italie, puis vendus à Paris, symbole du chic à la française. La clientèle tient beaucoup à cette double origine. Quand ils rentrent en Afrique, pour les vacances, des fêtes ou des mariages, les fidèles de Connivences veulent montrer qu’ils sont bien vêtus. Qu’ils n’achètent pas n’importe quelle marque. Les sapeurs sont fous des marques.Vestes_a_Connivences.jpg

Quand Jocelyn parle de la sape, forcément il parle de l’Afrique. « La sape vient du Congo-Brazzaville. Elle est née à la fin des années cinquante, après l’indépendance du pays. C’est un mélange entre les vêtements de l’époque du jazz et les habits du dimanche pour aller à la messe. C’est pour ça que la sape ne s’est pas développée de la même manière en Afrique de l’Ouest. Là-bas, ils sont musulmans et ne portent pas les mêmes vêtements pour aller à la mosquée que nous pour aller à l’église. En Afrique, on reconnaît un Congolais à ses vêtements élégants et colorés. »

À Paris, la sape connaît son apogée dans les années 80. Le phénomène suit les mouvements migratoires des populations d’Afrique centrale. C’est à Paris qu’il faut aller s’approprier les symboles de l’élégance. Quelques années plus tard, les sapeurs remontent de Strasbourg-Saint-Denis vers Château Rouge. La sape est passée dans le 18ème ! En 2009, Jocelyn Armel ouvre une seconde boutique, au 22, rue Caulaincourt. Il souhaite élargir sa clientèle. « Mes clients me disent parfois qu’ils ont peur d’aller rue de Panama, à cause de la mauvaise réputation du quartier », raconte-t-il.

wemba-et-le-bachelor.jpgSi en semaine l’affluence est modeste dans la boutique, le samedi, c’est une autre histoire. « C’est plein de sapeurs, d’artistes, des gens d’autres pays, parfois des Européens, raconte Jocelyn. Nous échangeons des nouvelles, nous parlons. Parce que ce n’est pas une vraie boutique pour nous, c’est comme un café. Dans la boutique de la rue Caulaincourt, c’est plus calme, la rue est plus large et les gens qui se promènent là-bas sont différents aussi. » Grace aux sapeurs, le chic parisien continue de régner, de Tokyo à Brazzaville, de Los Angeles à Kinshasa, depuis la Goutte d’Or, jusque dans l’avenue Montaigne !

Nadine Kouznetsova

dixhuitinfo.com

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