Brazzaville, Congo - La directrice des Opérations de la Banque mondiale pour le Congo et la République démocratique du Congo (RDC) , Marie Françoise Marie Nelly, a annoncé mardi à Brazzaville le soutien de la banque à la vision de la République du Congo de devenir un pays émergent à l’horizon 2025, au sortir d'une audience avec le chef de l’Etat congolais Denis Sassou N’Guesso, a annoncé mercredi une source proche de la présidence congolaise. 'Le Congo a lancé la vision Congo 2025 qui vise à en faire un pays émergent. Nous avons échangé avec le président sur les conditions qu’il faudrait remplir pour que cet objectif soit atteint. Déjà, le point de départ est excellent puisque le Congo a eu la 4ème croissance mondiale sur 2010 et donc on a une situation macro-économique favorable', a dit Mme Marie Nelly.
Résidence secondaire de Christel SASOU
Elle a salué les efforts réalisés par le Congo et souligné qu'au nombre des défis à relever pour atteindre l'objectif de pays émergent, figurent la réalisation des réformes dans les secteurs du pétrole, de l’administration publique, de l’éducation et du social; l’amélioration du climat des affaires et la diversification de l’économie.
Marie Françoise Marie Nelly a affirmé que l’accession du Congo au point d’achèvement de l’Initiative pays pauvres très endettés (PPTE) était le point de départ d’une ère nouvelle pour le pays.
Elle a par ailleurs passé en revue avec le président Sassou N’Guesso la situation macro-économique du Congo et la mise en œuvre des projets d’infrastructures tels que la construction du barrage hydroélectrique d’Imboulou (120 MW) et la réhabilitation du Chemin de fer Congo-Océan (CFCO).
PANA.
NOTE: C’est vrai, le ridicule ne tue pas.
Car si les ressources de ce pays avaient été utilisés à bon escient durant les 26 années du règne de Sassou Nguesso, le Congo aurait figuré parmi les pays émergents depuis longtemps.
Il ne faut pas oublier qu’avec moins de 3½ millions d’habitants, le pétrole de ce pays peut faire vivre l’équivalent de la population française. Or 70% des congolais vivent avec moins d’un dollar par jour.
La Banque Mondiale ne peut ignorer cette réalité, si elle souhaite réellement soutenir le Congo dans son redressement économique. Et cela doit se faire sur présentation d’un projet qui tienne compte de la gestion passé de ce pays.
C’est pourquoi un diagnostique s’impose.
Car le Congo est un pays miné par la corruption.