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  • : Sauvons les tourbières du Congo
  • : Faire de la SAPE, un mouvement ancré dans la culture congolaise, un moteur de développement économique, tel est l’objectif de ce blog.Une aubaine pour la jeunesse congolaise, laquelle est pénalisée par un désœuvrement engendré par le chômage endémique.Producteur de pétrole, le Congo a suffisamment de reserve financier pour s’imposer dans ces secteurs d’activité et faire de Brazzaville, la plate forme industrielle de la Mode en Afrique à l'instar de Paris pour l’Europe, Tokyo pour l'Asie.
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Texte Libre

BIENS MAL ACQUIS

CANAL PLUS  

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Avec l’Assemblée Nationale, le Sénat, les Régions, les départements et les Grandes Villes françaises à gauche, François HOLLANDE a les mains libres pour agir.

Cela impose une obligation de résultat.

Entre le Président Macky SALL, nouvellement élu au Sénégal, et le congolais Denis SASSOU GUESSO, au pouvoir depuis près de 30 ans, le Président français a de la matière pour façonner sa politique africaine de la France.

Le mot d'ordre c'est l'emploi.

À savoir que les injustices créées par la politique africaine de la France constituent le terreau du jihadisme.

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LA SAPE 

Texte Libre

UN MOT SUR LA SAPE.


La SAPE, Société des Ambianceurs et des Personnes Élégante, est une mode vestimentaire qui se situe dans la filiation du dandysme.


Ce phénomène est au Congo ce que le foot est au Brésil, un sport national. Il est véritablement ancré dans la culture congolaise.


Dans les années 80 grâce aux films Black Mic Mac 1 et 2, la SAPE va connaître un essor formidable en France. Aujourd'hui le mot SAPE a franchi les barrières socio-professionnels et s'est invité dans le Petit Robert.


«Losing You» le dernier clip de Solange Knowles, la petite sœur de Beyoncé, met en évidence une parade des sapeurs. Preuve que ce mouvement est entrain de s'installer outre atlantique.


Il est temps de l'exploiter économiquement. Telle est la vocation de BVAM.

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La production chinoise en Afrique est écoulée en France et en Europe. C'est une concurrence qui asphyxie les petites et moyennes industries françaises, TPE et PME, particulièrement dans le secteur de la mode.

Pour contrer la fulgurante avancée chinoise en Afrique BVAM, Brazza Vitrine Africaine de la Mode, projette la création d'une zone industrielle, à l'identique du reportage de France 2 ci-dessus, spécifiquement dédiée aux métiers de la mode en périphérie de Brazzaville, capitale de la SAPE. Une zone qui sera occupée par les entreprises ou entrepreneurs de l'hexagone, le savoir-faire français dans le domaine de la mode étant incontestablement l'un des meilleurs au monde.

Ce projet, lequel est une joint-venture, est connu de l'Élysée et des autorités congolaises.

C'est un projet gagnant gagnant pour les deux partis, un site stratégique de riposte en Afrique pour la France et pour le Congo la création d'emplois en masse.

Troisième producteur de pétrole de l’Afrique subsaharienne, avec une réserve estimée à la moitié de celle du Qatar pour quatre millions d’habitants dont les ¾, l’ONU dit 70%, vivraient avec moins d’un dollar par jour, le Congo a les moyens de financer ce projet pour contrer l’oisiveté qui pénalise sa jeunesse, une jeunesse, comme au Centrafrique voisin, à la merci du fondamentalisme religieux.
La paix, la vraie paix se gagne par la confiance et non les armes.

Le classement des économies

Economie congolaise lanterne rouge

L'écriture est une arme

11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 12:55

"Je me suis décidé à parler parce que ma conscience me taraudait et je disais qu'il était temps de mettre fin à ces pratiques inacceptables et mettre fin aussi au coté obscure de la France Afrique. Je veux une France propre. Je veux une relation avec l'Afrique assainie, dans le droit file de ce que le Président de la République a décidé, la rupture. bongo_sassou_chirac.jpg

C'est à dire le soutien a des chefs d'état qui sont des potentats et qui sont rejetés par leurs peuples qui n'exercent aucune des règles de la démocratie.

Je veux aider le Président dans sa politique de rupture. Ce n'est pas l'homme a encourager les chefs d'états qui restent 30, 35 ans, 40 ans au pouvoir. Comme ceux d'ailleurs qui viennent de démanteler

Robert Roger.

Compaoré 30 ans de pouvoir, Pierre NGuema 35 ans ou 40 ans de pouvoir, Abdoulaye Wade 87 , il se dit assez jeune pour postuler à un autre mandat de 7 ans.

Je dis stop, aujourd'hui place à la démocratie."

 

Robert BOURGI sur RFI le 12-09-2011.

 

Sarko-robert_bourgi.jpgPourquoi prendre la parole aujourd’hui?

Avant toute chose, je veux dire que je parle en mon nom personnel, je ne suis mandaté par personne. Pierre Péan, que je connais depuis vingt ans, est venu me voir pour son enquête sur Alexandre Djouhri et, de fil en aiguille, nous avons un peu parlé de quelqu’un que je connais bien, Dominique de Villepin. Depuis quelques jours, j’observe, je lis et j’entends les commentaires de ce dernier sur l’enquête de Pierre Péan. Trop, c’est trop. À 66 ans, j’en ai assez des donneurs de leçon et des leçons de morale… J’ai décidé de jeter à terre ma tunique de Nessus, cet habit qui me porte malheur et que je n’ai jamais mérité.

 

Dans le livre de Pierre Péan, vous racontez comment Villepin vous a déçu…

J’ai travaillé avec Dominique pendant des années. Nous avons été très proches, comme on peut être proche d’un ami, de quelqu’un que l’on connaît intimement. Et puis, fin 2005, brutalement, il m’a chassé. Oui, il m’a déçu. N’est pas de Gaulle qui veut. L’entendre donner des leçons, lui que je connais de l’intérieur, m’exaspère.

À quand remonte votre première rencontre?

En mars 1997, le jour de l’enterrement de mon maître, Jacques Foccart, Dominique de Villepin m’appelle et me dit qu’il m’attend le soir même dans son bureau. Ce soir-là, à l’Elysée, il y a Jacques Chirac. Le président me demande de reprendre le flambeau avec Villepin… Et souhaite que je l’initie à ce que nous faisions avec le "Doyen", comme j’appelais Foccart.

 

C’est-à-dire?

Pendant trente ans, Jacques Foccart a été en charge, entre autres choses, des transferts de fonds entre les chefs d’État africains et Jacques Chirac. Moi-même, j’ai participé à plusieurs remises de mallettes à Jacques Chirac, en personne, à la mairie de Paris.

 

«Il n’y avait jamais moins de 5 millions de francs»

Directement?

Oui, bien sûr. C’était toujours le soir. "Il y a du lourd?" demandait Chirac quand j’entrais dans le bureau. Il m’installait sur un des grands fauteuils bleus et me proposait toujours une bière. Moi qui n’aime pas la bière, je m’y suis mis. Il prenait le sac et se dirigeait vers le meuble vitré au fond de son bureau et rangeait lui-même les liasses. Il n’y avait jamais moins de 5 millions de francs. Cela pouvait aller jusqu’à 15 millions. Je me souviens de la première remise de fonds en présence de Villepin. L’argent venait du maréchal Mobutu, président du Zaïre. C’était en 1995. Il m’avait confié 10 millions de francs que Jacques Foccart est allé remettre à Chirac. En rentrant, le "Doyen" m’avait dit que cela s’était passé "en présence de Villepinte", c’est comme cela qu’il appelait Villepin. Foccart ne l’a jamais apprécié… Et c’était réciproque.

 

 Pourquoi?

 En 1995, Juppé et Villepin se sont opposés à ce que Foccart occupe le bureau du 2, rue de l’Élysée, qui était son bureau mythique du temps de De Gaulle et Pompidou. Le "Doyen" en avait été très amer. Il avait continué à apporter les fonds, mais il avait été humilié.

À combien évaluez-vous les remises d’argent de Foccart venant d’Afrique?

 ncalculable! À ma connaissance, il n’y avait pas de comptabilité. Plusieurs dizaines de millions de francs par an. Davantage pendant les périodes électorales.

 

 BOURGI.jpgJacques Chirac, accusé par Jean- Claude Méry dans sa fameuse cassette d’avoir vu une remise de 5 millions de francs, a toujours démenti tout cela…

 Je sais ce que je dis. Je sais ce que j’ai fait.

 

«À l’approche de la campagne présidentielle de 2002, Villepin m’a carrément demandé "la marche à suivre"»

 

Que faites-vous donc à partir de 1997, à la mort de Foccart, avec Dominique de Villepin?

Je l’ai présenté aux chefs d’État africains. Au début, ils se sont étonnés de devoir traiter avec Villepin, qui avait déjà son discours officiel sur la "moralisation"… Je leur ai dit que c’était une décision du "Grand", autrement dit de Chirac. Je dois dire que Villepin s’y est bien pris avec eux. Que le courant est bien passé. Il a su y faire… Il m’appelait "camarade" et s’est mis à m’offrir du whisky pur malt de 1963.

 

Et les remises de valises ont continué?

Elles n’ont jamais cessé. À l’approche de la campagne présidentielle de 2002, Villepin m’a carrément demandé "la marche à suivre". Il s’est même inquiété. C’est sa nature d’être méfiant. Je devais me présenter à l’Élysée sous le nom de "M. Chambertin", une de ses trouvailles. Pas question de laisser de traces de mon nom. Par mon intermédiaire, et dans son bureau, cinq chefs d’État africains - Abdoulaye Wade (Sénégal), Blaise Compaoré (Burkina Faso), Laurent Gbagbo (Côte d'Ivoire), Denis Sassou Nguesso(Congo-Brazzaville) et, bien sûr, Omar Bongo (Gabon) - ont versé environ 10 millions de dollars pour cette campagne de 2002.

 

Alors que ces fonds en liquide ne figurent sur aucun compte officiel, que les fonds secrets avaient été supprimés par Lionel Jospin, que l’affaire Elf avait mis en lumière les fortunes occultes des chefs d’État africains…

C’est l’exacte vérité. Un exemple qui ne s’invente pas, celui des djembés (des tambours africains). Un soir, j’étais à Ouagadougou avec le président Blaise Compaoré. Je devais ramener pour Chirac et Villepin 3 millions de dollars. Compaoré a eu l’idée, "connaissant Villepin comme un homme de l’art", a-t-il dit, de cacher l’argent dans quatre djembés. Une fois à Paris, je les ai chargés dans ma voiture jusqu’à l’Élysée. C’est la seule fois où j’ai pu me garer dans la cour d’honneur! C’était un dimanche soir et je suis venu avec un émissaire burkinabais, Salif Diallo, alors ministre de l’Agriculture. Je revois Villepin, sa secrétaire, Nadine Izard, qui était dans toutes les confidences, prendre chacun un djembé, devant les gendarmes de faction… Les tams-tams étaient bourrés de dollars. Une fois dans son bureau, Villepin a dit : "Blaise déconne, c’est encore des petites coupures!"

 

«Lors des grandes remises de fonds, j’étais attendu comme le Père Noël»

 

Comment écoulait-il ces fonds? Pierre Péan a demandé à Éric Woerth, trésorier de la campagne de 2002, qui n’a jamais eu vent de ces espèces…

 Je ne sais pas ce que Chirac et Villepin en faisaient. C’est leur problème.

 

Vous dites que Laurent Gbagbo aussi a financé la campagne de Jacques Chirac en 2002…

 Oui. Il m’avait demandé combien donnait Omar Bongo, et j’avais dit 3 millions de dollars. Laurent Gbagbo m’a dit : "On donnera pareil alors." Il est venu à Paris avec l’argent. Nous nous sommes retrouvés dans sa suite du Plaza Athénée. Nous ne savions pas où mettre les billets. J’ai eu l’idée de les emballer dans une affiche publicitaire d’Austin Cooper. Et je suis allé remettre le tout à Villepin, à l’Élysée, en compagnie d’Eugène Allou, alors directeur du protocole de Laurent Gbagbo. Devant nous, Villepin a soigneusement déplié l’affiche avant de prendre les billets. Quand on sait comment le même Villepin a ensuite traité Gbagbo, cela peut donner à réfléchir…

 

Jacques Chirac était-il au courant de toutes les remises d’espèces?

Bien sûr, tant que Villepin était en poste à l’Élysée. Lors des grandes remises de fonds, j’étais attendu comme le Père Noël. En général, un déjeuner était organisé avec Jacques Chirac pour le donateur africain, et ensuite, la remise de fonds avait lieu dans le bureau du secrétaire général. Une fois, j’étais en retard. Bongo, qui m’appelait "fiston" et que j’appelais "papa", m’avait demandé de passer à 14h 45. Nadine, la secrétaire de Villepin, est venue me chercher en bas et m’a fait passer par les sous-sols de l’Élysée. J’avais un gros sac de sport contenant l’argent et qui me faisait mal au dos tellement il était lourd. Bongo et Chirac étaient confortablement assis dans le bureau du secrétaire général de l’Élysée. Je les ai salués, et je suis allé placer le sac derrière le canapé. Tout le monde savait ce qu’il contenait. Ce jour-là, j’ai pensé au Général, et j’ai eu honte.

 

«Dominique est quelqu’un de double»

Après la réélection de 2002, Villepin a quitté l’Élysée pour le ministère des Affaires étrangères. Avec qui traitiez-vous?
Toujours avec lui. Cela a continué quand il est passé au Quai d’Orsay, à l’Intérieur, et aussi quand il était à Matignon. Place Beauvau, un nouveau "donateur", le président de Guinée équatoriale Obiang NGuéma, a voulu participer. J’ai organisé un déjeuner au ministère de l’Intérieur, en présence du président sénégalais Abdoulaye Wade et son fils Karim, au cours duquel Obiang NGuéma a remis à Villepin une mallette contenant un million et demi d’euros. Parfois, Dominique sortait directement l’argent devant nous, même si je venais accompagné d’un Africain, et, sans gêne, il rangeait les liasses dans ses tiroirs. Pour l’anecdote, je lui laissais parfois la mallette sans qu’il l’ouvre en lui donnant le code de la serrure… Une autre fois, lorsqu’il était à Matignon, Villepin s’impatientait parce que l’ambassadeur du Gabon était en retard. Il est finalement arrivé tout essoufflé avec un sac contenant 2 millions d’euros. "C’est lourd", disait-il… en frôlant l’infarctus.
 
À cette époque, en pleine affaire Clearstream, Dominique de Villepin a toujours évoqué les consignes présidentielles de "moralisation de la vie publique"…
Oui, en public, il a toujours eu ce discours. Dominique est quelqu’un de double. Un individu à deux faces. Pendant toute la période Clearstream, à plusieurs reprises, il était euphorique. "On va bourrer le nabot", disait-il en parlant de Nicolas Sarkozy. Il était certain, pendant des mois, que l’affaire Clearstream allait tuer politiquement son rival. Au total, après qu’il eut quitté l’Élysée, j’estime avoir remis à Villepin, en direct, une dizaine de millions de dollars. Et, outre cet argent liquide, je lui ai remis des "cadeaux"…
 
Quel genre?
Je me souviens d’un bâton du maréchal d’Empire, qui lui avait été offert par Mobutu. Bongoet Gbagbo lui ont aussi offert de superbes masques africains. Bongo lui a offert des livres rares, des manuscrits de Napoléon… Chirac a reçu des cadeaux splendides, aussi. Je me souviens d’une montre Piaget offerte par Bongo, qui devait réunir environ deux cents diamants. Un objet splendide, mais difficilement portable en France…
 
 France AfriqueComment savez-vous cela?
 J’avais accès au gestionnaire du compte parisien d’Omar Bongo, et il m’est arrivé d’aider certaines personnes proches de Dominique, qui en avaient besoin. Avec "papa", nous avions un code: entre nous, nous appelions Villepin "Mamadou", parce qu’autrefois un secrétaire général du président gabonais se prénommait ainsi. Il me suffisait de dire : "Papa, 'Mamadou' a besoin de quelque chose." Et Omar Bongo me disait de faire le nécessaire.

«Grâce à son ingratitude, je suis allé voir Nicolas Sarkozy»

Vous disiez que les remises d’espèces ont continué quand Villepin était à Matignon...
 Bien sûr. Les présidents africains avaient dans la tête que Villepin allait préparer la présidentielle. Omar Bongo, place Beauvau, lui avait dit : "Dominique, entends-toi avec Nicolas." Et Villepin lui avait ri au nez et lui avait répondu : "J’irai à Matignon, puis à l’Élysée." Il avait un sentiment de toute-puissance à cette époque. Je me souviens d’un jour, au Quai d’Orsay, où sa secrétaire m’appelle en urgence. "Camarade, un double whisky aujourd’hui, la ration John Wayne", me lance Dominique dans son bureau. Il avait quelque chose à me dire : "Aujourd’hui, j’ai atteint l’âge du général de Gaulle le jour de l’appel du 18 juin, j’ai 49 ans, Robert! Je serai l’homme du recours!" Il a prononcé plusieurs fois cette phrase – "Je serai l’homme du recours" – en imitant la voix du Général. En rentrant chez moi, j’ai dit à ma femme qu’il y avait peut-être un problème…
 
Comment cela s’est-il arrêté et pourquoi?
Fin 2005, la dernière semaine de septembre. Nadine, sa secrétaire, m’appelle selon le code : "Nous allons acheter des fleurs." Cela voulait dire que l’on se retrouve devant le Monceau Fleurs du boulevard des Invalides. Elle venait me chercher en voiture pour m’amener à Matignon. Ce jour-là, elle m’a fait entrer par l’arrière et m’a laissé dans le pavillon de musique. Villepin m’a fait attendre une demi-heure. J’ai tout de suite eu l’intuition qu’il y avait un problème.
 
Que s’est-il passé?
Il est arrivé et a lancé un drôle de "Alors, camarade, ça va?", avant de m’expliquer : "L’argent de Sassou, de Bongo, de tous les Africains, sent le soufre. C’est fini", a-t-il poursuivi… Je me souviens de sa phrase : "Si un juge d’instruction vous interroge, vous met un doigt dans le cul, cela va mal finir." Il parle exactement comme cela. Je l’ai bien regardé. Je lui ai dit qu’il m’emmerdait et je suis parti en serrant la mâchoire. Il m’a couru après en disant "camarade, camarade!", m’a rappelé cinq ou six fois dans les jours qui ont suivi. J’avais décidé que ce n’était plus mon problème. Grâce à son ingratitude, je suis allé voir Nicolas Sarkozy.
 
Comment cela?
Nicolas Sarkozy m’a écouté, je lui ai raconté tout ce que je vous raconte aujourd’hui. Même lui, il m’a paru étonné. Je l’entends encore me demander : "Mais qu’est-ce qu’ils ont fait de tout cet argent, Robert ?" Il m’a dit aussi : "Ils t’ont humilié comme ils m’ont humilié, mais ne t’inquiète pas, on les aura." Je l’ai revu la semaine suivante. Nicolas Sarkozy m’a dit : "Robert, là où je suis, tu es chez toi", et m’a demandé de travailler pour lui, mais sans le système de financement par "valises".

«L’argent d’Omar Bongo a payé le loyer pendant des années»
 
Les financements africains auraient-ils cessé pour la campagne de 2007? Difficile à croire… D’autant que Sarkozy, à peine élu, s’est rendu au Gabon et a annulé une partie de la dette gabonaise…
Je dis ce que je sais. Ni Omar Bongo ni aucun autre chef d’État africain, par mon intermédiaire, n’a remis d’argent ni à Nicolas Sarkozy ni à Claude Guéant.
 
Vous étiez proche de Laurent Gbagbo, vous n’avez pas été invité à l’intronisation d’Alassane Ouattara…
bourgi.jpgLaurent Gbagbo est un ami de trente ans. Il m’a raccroché au nez la dernière fois que je l’ai appelé. J’étais dans le bureau de Claude Guéant et c’était dans les derniers jours avant sa destitution… Il ne voulait plus prendre ni Sarkozy ni Obama au téléphone. Il ne voulait rien entendre et m’a dit : "C’est la dernière fois que je te parle." Par la suite, tout le monde le sait, Alain Juppé m’a fait enlever de la liste des invités pour l’intronisation de Ouattara.
 
Vous en voulez à Alain Juppé…
Lui aussi me fait sourire quand je l’entends donner des leçons de morale. Je vais finir par cette histoire qui remonte à 1981. Alain Juppé a pris la tête du Club 89, un cercle de réflexion de chiraquiens qui s’est installé dans de superbes locaux de l’avenue Montaigne. C’est moi qui ai signé le bail du loyer, qui était de 50.000 francs mensuels, une somme pour l’époque. D’ailleurs, le téléphone du 45, avenue Montaigne était à mon nom! L’argent d’Omar Bongo a payé le loyer pendant des années, entre 1981 et 1992. Les espèces du président gabonais ont fait vivre les permanents pendant des années… Le secrétaire général du Club 89, Alain Juppé, ne pouvait pas l’ignorer. Je sais qu’aujourd’hui tout le monde a la mémoire qui flanche. Moi, pas encore.

 

Laurent Valdiguié - Le Journal du Dimanche

 

NOTE: NO COMMENT.

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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 22:17

BRAZZA VITRINE AFRICAINE DE LA MODEBVAM.jpg

discours-obama.jpg

Prenant la parole devant les deux Chambres du Congrès, le président américain, Barack Obama, a prononcé jeudi soir une importante allocution sur l'emploi, au cours de laquelle il a demandé aux sénateurs et aux représentants d'approuver « immédiatement » son plan de création d'emploi, que la Maison-Blanche évalue à 447 milliards de dollars américains.

« Adoptez cette loi », baptisée American Jobs Act, a-t-il martelé une quinzaine de fois au cours de son discours, en insistant sur l'urgence de remettre les Américains au travail.

Évoquant une « crise nationale », avec une économie qui roule au ralenti, il a aussi demandé aux représentants de la Chambre de cesser tout « cirque politique » et « de faire véritablement quelque chose pour aider l'économie ».

Le plan d'aide présenté par le président contient de nombreuses mesures fiscales destinées à favoriser le retour à l'emploi de centaines de milliers de chômeurs. Il propose notamment un crédit d'impôt de 5600 $ à 9600 $ pour l'embauche d'anciens combattants, un crédit d'impôt de 4000 $ pour les employeurs embauchant des chômeurs de longue durée et la prolongation en 2012 de la réduction de moitié des cotisations salariales, soit 1500 $ d'impôts en moins pour un ménage moyen.

Il prévoit également d'importants investissements dans les infrastructures, notamment dans les systèmes de transport, pour lesquels il destine 50 milliards de dollars.

Barack Obama entend aussi moderniser au moins 35 000 écoles et conserver au travail jusqu'à 280 000 enseignants en injectant 35 milliards dans le système d'éducation.

Le texte de loi prévoit de dépasser les réductions de dépenses gouvernementales déjà négociées cet été, de procéder à des « ajustements » aux programmes médicaux et de « demander aux plus riches Américains et aux plus grandes entreprises de payer leur juste part ».

Un appel à la raison

Ce projet de hausser les impôts pour assurer plus de revenus risque de hérisser bon nombre de républicains. M. Obama leur a rappelé que Warren Buffet lui-même, l'un des citoyens les plus fortunés de la nation, a demandé à Washington d'augmenter ses impôts. « Nous avons besoin d'un système fiscal où chacun reçoit sa juste part, et où chacun paie sa juste part », a-t-il insisté.

« Peut-être certains d'entre vous ont-ils décidé que [nos] différences sont si grandes que nous ne pourrons les résoudre que par les urnes », a déclaré M. Obama. « La prochaine élection est dans 14 mois. Et les gens qui nous ont envoyés ici, les gens qui nous ont engagés pour travailler pour eux, n'ont pas le luxe d'attendre 14 mois », a-t-il ajouté, dans une tentative de rallier le camp républicain à sa cause.

Le président, qui a négocié avec acharnement au début de l'été pour obtenir un accord sur le relèvement du plafond de la dette et la réduction du déficit, a juré que ce nouveau plan serait « totalement financé ».

Au cours de ce discours, qui a duré un peu plus d'une demi-heure, il a aussi annoncé qu'il dévoilerait le 19 septembre « un plan de réduction de déficit plus ambitieux, un plan qui couvrira non seulement le coût engendré par cette proposition de loi pour l'emploi, mais qui stabilisera aussi notre dette à long terme ».

RADIO CANADA.

 

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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 21:31

President-copie-1.jpgLe ministre de l'intérieur, Claude Guéant, a regretté, jeudi 1er septembre, devant les ambassadeurs réunis à Paris, l'attitude des pays qui rechignent à délivrer les laissez-passer consulaires nécessaires à la reconduite de leurs ressortissants en situation irrégulière.

"Les résultats, pour l'instant, ne sont pas au niveau de nos attentes", a observé le ministre, qui a fait état d'un "plan spécifique" de Beauvau et du Quai d'Orsay. Asif-Ali-Zardari.jpgCelui-ci "vise notamment à exercer ce qu'il faut bien appeler des pressions sur un groupe de huit pays prioritaires", "souvent proches de nous politiquement". Ces pays sont le Mali, la République démocratique du Congo, le Congo-Brazzaville, l'Angola, la Mauritanie, le Pakistan, le Bangladesh et le Sénégal.amadouToumaniToure.jpg

"Sans doute faudra-t-il par conséquent insister encore", a suggéré le ministre. Il a souligné que "cette affaire de laissez-passer consulaires n'est pas une question subalterne" mais "une question importante, car elle conditionne au moins en partie l'efficacité de notre effort pour limiter l'immigration clandestine".

José-Eduardo Dos SantosLIMITER L'IMMIGRATION LÉGALE

Outre les expulsions, que M. Guéant veut porter à 30 000 cette année contre un objectif initial de 28 000, le ministre demande "une attitude rigoureuse en matière de délivrance des visas" afin de limiter l'immigration légale (professionnelle, familiale et étudiants). Abdoulaye-Wade.jpg"Ce dont il s'agit, c'est de s'assurer de la bonne adéquation entre des demandes d'emploi venant de l'étranger et nos besoins réels", "d'éviter certains abus ou certaines formes de laxisme dans la mobilité étudiante ou le regroupement familial" et non de "priver l'économie française des ressources humaines dont elle aurait besoin", a-t-il assuré.President-Joseph-KABILA.jpg

M. Guéant a déjà proposé de réduire de 20 000 personnes sur un an le nombre d'immigrés légaux accueillis en France. A l'échelle de l'Union européenne, le ministre plaide pour une réforme de la gouvernance de l'espace de libre circulation de Schengen et du droit d'asile. Après une demande de la France consécutive à l'arrivée de centaines de migrants tunisiens sur son territoire, les dirigeants de l'UE ont chargé, fin juin, la Commission européenne d'élaborer des critères permettant de rétablir, Zillur-Rahman.jpgdans certaines situations, des contrôles aux frontières nationales des pays de Schengen. La commissaire européenne Cecilia Malmström s'est engagée à rendre sa copie en septembre.

Mohamed-Ould-Abdelaziz.jpgS'agissant de l'asile, M. Guéant a estimé que "le moment est venu de repenser le droit" en la matière en Europe. "C'est fondamental, car dans la situation actuelle, il y a trop de disparités dans le traitement des demandes d'asile selon les Etats membres auxquels les demandeurs s'adressent." Selon lui, la France a reçu, en 2010, plus de 50 000 demandes, le Royaume-Uni 23 700, l'Italie 10 100 et la Pologne 6 500.

 

NOTE: À malin, malin et demi.

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1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 12:29

congo-fleuve.gifBRAZZAVILLE - Cette année, la saison sèche qui tend vers sa fin a été difficilement vécue en République démocratique du Congo (RDC) comme en République du Congo (RC). Ces deux pays, pour ne parler que d'eux, ont fait face à de graves conséquences dues aux changements climatiques.

En RDC, le barrage hydroélectrique d'Inga, considéré comme l'un des plus importants en Afrique, a accusé une importante baisse de production à cause de l'étiage des eaux du fleuve Congo.

"La puissance nominale de l'ensemble des groupes (électrogènes) est de 813 mégawatts. Et comme la production du courant est tributaire de l'évolution du niveau d'eau, elle est descendue à 350 mégawatts", rapportait le 18 août dernier le journal Le Phare à Kinshasa.

Pour expliquer le phénomène de la baisse d'eau, les gestionnaires du barrage ont évoqué La sécheresse. L'étiage est  survenu très tôt, dès le 30 avril 2011, alors qu'il devrait paraître au mois de juillet. Par ailleurs, le Kassaï et l'Oubangui, deux affluents les plus importants du fleuve Congo ont eux aussi au cours de cette période de saison sèche un déficit en eau de l'ordre de 20 et 30%.

"Le débit moyen du fleuve Congo (le plus puissant du monde après l'Amazonie) est de 42.600 mètres cubes par seconde. À la date du 30 avril était déjà réduit de moitié, à 21.500 mètres cube par seconde", indique la même source.

Au Congo Brazzaville (RC), pays qui se partage les eaux du fleuve Congo avec la RDC, les mêmes causes produisent les mêmes effets. Au mois de juillet dernier, les autorités de la navigation fluviale ont annoncé une fermeture imminente de la navette des bateaux entre Brazzaville et Kinshasa, les deux capitales les plus rapprochées du monde. Raison évoquée, là encore, la baisse des eaux du fleuve.

"Au cours de ce mois d'août 2011, le niveau de l'eau est descendu jusqu'à 100 centimètres au-dessous de zéro. Jamais un mois d'août n'avait connu de telle baisse des eaux du fleuve Congo depuis que ces observations sont menées par nos services", a indiqué Lévi Ayissou, hydrographe aux voies navigables de Brazzaville. 

LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES POINTÉS DU DOIGT

L'arrêt du trafic fluvial entre Brazzaville et Kinshasa a été évité de justesse, grâce à un dragage ponctuel du fleuve, au niveau des quais de Brazzaville notamment. Cependant, sur les causes de cette sécheresse, les scientifiques ne se font pas d' illusion ; il s'agit bien de changement climatique. "Parce qu'il y a une diminution notable des précipitations, le même phénomène est observé dans la Corne de l'Afrique", a justifié Jules Mandounou, un autre hydrographe de Brazzaville.int-15415.jpg

Le phénomène préoccupe également les organisations régionales et sous-régionales. L'Union africaine a initié, à cet effet, un Programme africain d'adaptation aux changements climatiques (PAA). Dans le cadre de ce programme mené avec l'aide du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), climatologues, hydrologues, hydrographes et autres scientifiques congolais ont participé le 7 juillet 2011 à une journée de réflexion sur l'ensablement du fleuve Congo, ponctuée par une excursion sur le fleuve.

"Nous voudrions à travers cette rencontre montrer, d'une part, le danger qui nous guette, et d'autre part, attirer l'attention des décideurs pour une planification à long terme favorisant la gestion des incertitudes inhérentes au changement climatique", expliquait le coordonnateur du PAA au Congo, Marcel Mpounza.

Au Congo, ce programme bénéficie d'une aide du gouvernement japonais à hauteur de 3 millions de dollars américains. Il déploie également ses activités dans d'autres régions du Congo identifiées comme "zones économiques vulnérables". Il s'agit, entre autres de la zone du littoral, vers Pointe-Noire dans le sud-ouest du Congo, où l'érosion côtière, la destruction des mangroves et la qualité de l'eau potable sujette à la pénétration des eaux saumâtres, causent des grands soucis.

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27 août 2011 6 27 /08 /août /2011 10:10

Le royaume des tékés.

Le-roi-Makoko.jpgSitué à 200 kilomètres environ de Brazzaville, dans le département du Pool, le domaine royal de Mbé constitue le maillon central d’une entité  ethnolinguistique. Le Royaume Téké, est connu des explorateurs européens dès le XVe siècle sous le nom de Royaume d’Anzico.

Le Domaine royal de Mbé est composé d’un ensemble de sites liés à la culture et l’histoire du peuple Téké dont : 

·         La Cité de Mbé : capitale du royaume et résidence du Makoko (roi). Elle a connu des déplacements incessants tout au long de l’histoire. La tradition culturelle Téké précoloniale en effet, exigeait le déplacement de la capitale « Mbé » chaque fois qu’un roi venait à mourir.    

Le Domaine royal de Mbé reste ainsi ponctué d’anciens sites ayant abrité la capitale du royaume qui,  par la suite, sont devenus des forêts sacrées. Il n’est de citer que :   

-    Mbe-Nkoulou, « ancien Mbé » où fut effectué selon la légende, le partage des pouvoirs aux différents sous-groupes Téké, au travers des Nkobi (divinités censeés assurer la protection chez les Téké) ;      

-    Nko où régna le Makoko Iloo 1er ;

-    Itiele où régna Makoko Mbaïndele. 

·         Les lieux associés au pouvoir royal et au système politique sont :

-    Le village Ngabé, résidence de la Ngantsibi (Reine);

-    La source royale sacrée qui procure l’eau de boisson pour le Makoko ;

-    Les chutes du Nkouembali sur la rivière Lefini, lieu sacré d’où est puisée l’eau utilisée à l’intronisation du Makoko ;

-    La forêt sacrée d’Itiere : lieu d’internement et d’initiation des Ngantsibi, reines gardiennes du Nkouembali (divinité suprême, code moral, et religion traditionnelle Téké) ; La reine dans le royaume n’étant nullement l’épouse du roi est plutôt  la gardienne du pouvoir en cas de vacance de celui-ci ;

-    La forêt sacrée d’Ebala, où furent inhumés les dignitaires Téké jusqu’au règne du Roi Iloo 1er.  

·         Les lieux de mémoire du Domaine royal :

-    La Forêt de Ndoua, ancienne réserve alimentaire du royaume, lieu de signature le 10 septembre 1880 d’un Traité célèbre entre l’explorateur français Pierre Savorgnan De Brazza et le Roi Iloo 1er.

-    La stèle d’Itiéle, symbolisant le lieu de massacre des hommes du Roi Mbaïndelé par ceux  de De Brazza.   

Le Domaine royal fait l’objet d’une protection traditionnelle qui sera renforcée par un classement national à l’issue de la signature très prochaine du décret  portant création de la liste nationale du patrimoine immobilier.

Justification de la Valeur Universelle Exceptionelle

Le Domaine royal de Mbé est sans aucun doute un exemple imminent de l’interaction du peuple Téké avec son environnement. En effet, il illustre la démarche de sacralisation de nombreuses forêts qui s’y trouvent, et qui témoignent de l’emplacement des différentes cités royales successivement abandonnées à la mort d’un Makoko (Roi), dans le but de perpétuer la mémoire du royaume. On y retrouve les évidences du système d’administration du territoire Téké par les douze (12) dignitaires qui en ont la responsabilité. En outre, chacun de ces dignitaires gère toujours un territoire jouant en même temps le rôle de sanctuaire du royaume, symbolisé par un Nkobi. Six de ces sanctuaires sont encore  localisés à proximité du noyau central du Domaine royal, et veillent sur les composantes essentielles du royaume, telles que  la forêt sacrée d’Ebala (sorte de « panthéon » Téké) et les chutes du Nkouembali. Les dignitaires de ces six sanctuaires interviennent dans la désignation des successeurs des rois.LOGO.png

Le Domaine royal de Mbé est  associé à des croyances et des traditions vivantes qui ont permis à cette entité de résister aux continuelles mutations du monde moderne. Les rites liés à la désignation, à l’investiture et aux funérailles des Makoko, les épopées qui racontent la gloire, la grandeur et  la généalogie des différentes familles Téké, y compris celle des Makoko. La semaine Téké qui compte quatre jours dont un réservé au Nkouembali,  illustrent parfaitement cette assertion.

En outre, le Domaine royal de Mbé est associé à un évènement majeur dans l’histoire du Congo : c’est là que fut signé le 10 septembre 1880, le Traité entre l’explorateur français Pierre Savorgnan de Brazza et le Makoko Iloo 1er. C’est ce Traité qui a lancé l’idée de la Conférence de Berlin de 1885 au cours de laquelle fut décidé le partage de l’Afrique en colonies. C’est également ce traité qui a conduit à la fondation de Brazzaville, devenue par la suite la capitale de l’Afrique équatoriale française (AEF), de la France libre pendant la deuxième guerre mondiale et aujourd’hui la capitale du Congo.

Satements of authenticity and/or integrity

Les principales composantes physiques du Domaine royal de Mbé ont gardé leurs emplacements d'origine et leur caractère sacré. Les forêts sacrées qui ont remplacé les différentes cités royales sont toujours visibles. Les rites et autres manifestations traditionnelles se sont perpétués jusqu'à nos jours. Ils se pratiquent toujours et de manière intégrale dans le Domaine. Ceux-ci sont toujours régis par le code traditionnel Nkouembali. La force de ce Domaine réside dans le respect de ce code qui régit non seulement les rites liés à la désignation (Oushion), à l’investiture (Lisse) et aux funérailles (Nzo a Nsuele) des hauts dignitaires, mais aussi le mode de gestion et de protection des lieux de sépulture des anciens dignitaires, des lieux de mémoire du royaume, des sanctuaires et des forêts sacrées.   ELEPHANT-copie-1.jpgToutefois il convient d'indiquer que le Domaine est menacé par la pratique de la culture sur brûlis et l'exploitation illicite des forêts. Par ailleurs, l’habitat traditionnel qui caractérisait la culture Téké a disparu. Des recherches visant à comprendre le mode d’occupation et d’organisation de l’habitat traditionnel, ont été initiées dans le but de le réintroduire.   Il faut également souligner, que le Gouvernement, à  la demande des populations locales et du pouvoir royal, étudie la mise en place de pratiques culturales alternatives qui permettront de mieux protéger les forêts du Domaine royal. De plus,   l'entrée en vigueur de la loi 16-2000 du 20 Novembre 2000 portant Code forestier a réduit fortement l'abattage des arbres dans le Domaine royal.

Comparison with other similar properties

Le Domaine royal de Mbé peut être comparé aux Palais royaux d’Abomey au Bénin. Même si Mbé fut le siège des institutions du Royaume Téké comme l’était Abomey, la différence avec Abomey réside dans le fait que le Domaine royal de Mbé est caractérisé par un ensemble des forêts sacrées qui furent chacune les lieux des cités des rois.  Alors que les palais royaux d’Abomey sont uniquement caractérisés par des ensembles palatiaux bâtis.   De même, un rituel très particulier se déroule à Mbé : la momification des corps des dignitaires. 

 

A LIRE SUR LE SITE DE L'UNESCO

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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 10:22

CONGO

UNESCO-copie-1.jpgLe Parc National d’Odzala-Kokoua a été créé par décret présidentiel  n° 2001-221 du 10/mai/2001. Il couvre une superficie de 1.354.600 hectares et est situé à cheval sur les Départements de la Cuvette-Ouest et de la Sangha.   

Il est limité au sud par une route orientée géographiquement à 58° joignant le village Ebana (0°09’10’’N – 14°52’50’’E) au village  Epoma (00° 28’40’’N -  15° 21’ 00’’) sur l’axe Makoua Ouesso.   

A l’Est par la route Makoua-Ouesso du village Epoma (00° 28’40’’N -  15° 21’ 00’’) au village Zalangoye (00°48’40’ N - 15°22’50’’ E) ; puis de ce village, la ligne de partage des eaux entre les bassins versants de la rivière mambili et la Lengoué jusqu’au point d’intersection (1°07’20’’ -15°19’40’’ E).   

Au Nord par la route Ouesso-Sembé du point (1°35’20’’N - 15°19’40’’E) jusqu’au village Bessié (1°07’20’’N -  14°41’30’’E);   

A l’Ouest du village Bessié (1°07’20’’N -  14°41’30’’E), la ligne de partage des eaux entre les bassins versants de la rivière Koudou et Sembé jusqu’à la source de la Djoua (1°24’00’’ N 14°25’30’’E), puis le cours d’eau de cette rivière jusqu’à la frontière internationale du Gabon (1°18’00’’N - 14°18’30’’E) avec le Congo ; ensuite la frontière du Gabon jusqu’à la ELEPHANTsource de la Sozé (0°47’00’’N - 14°27’00’’ E) ; puis le cours d’eau de Sozé-Okanya jusqu’à la confluence avec Lekoli (0°33’50’’N - 14°33’10’’E) ; enfin le cours de la Lekoli jusqu’àu village Mbandza (0°34’10’’ N - 14°39’30’’E) de ce village, la route Mbandza-Mbomo-Itoumbi jusqu’au village Ebana (0°09’10’’N - 14°52’50’’E).

Le Parc dispose d’une équipe de gestion placée sous le contrôle d’un Directeur National,  d’un Conservateur et trois Conservateurs Adjoints.  Il y a 93 agents dont 59 écogardes sont en activité sur le site. La Direction du Parc bénéficie d’une assistance technique et financière de plusieurs partenaires notamment l’Union Européenne à travers le programme ECOFAC, WCS et WWF. Le site fait partie du complexe transfrontalier Dja-Odzala-Minkébé (TRIDOM). Un Pré-Plan d’aménagement est disponible et sera finalisé courant la première année d’ECOFAC IV.

La forêt du Parc National d’Odzala entourée par cinq unités forestières d’amenagement (UFA) garde son originalité propice aux études, témoins des grands  changements en zone forestière. Elle est  également parsemée des clairières ou bois qui sont des unités écologiques d’une valeur exceptionnelle pour la survie de la grande faune de forêt.Congo-Cuvette-Ouest_0.png

On note également la présence de sites archéologiques dont la saline de Mboko.

Le Parc abrite les espèces emblématiques de la l’Afrique forestière à savoir : Gorilles (Gorilla gorilla gorilla) , Bongo (Tragelaphus euryceros), chimpanzés (Pan Troglodytes),   Eléphants (Loxodonta africana) etc.  La forêt du parc, de type semi sempervirente est représentée par : la forêt primaire mixte de terre ferme à canopée  fermée, forêts à maranthacées, la forêt à lianes, la forêt   mono dominante à  Limbali (Gilbertiondendro derewrei), la forêt inondée,  la forêt marécageuse, la mosaïque forêt-savane et les salines.

Justification de la Valeur Universelle Exceptionelle

La présence des grandes formations végétales à marantacées exprime la disparition des vieux arbres suite au vieillissement de la forêt (climax). Il s’agit là d’un processus écologique et biologique naturel qui n’est observé que dans la seule zone du Parc d’Odzala. Ces étendues de marantacées deviennent ainsi des habitats de prédilection des grands mammifères menacés d’extinction tels que les gorilles (Gorilla gorilla) et les éléphants (Loxodonta africana). 

Un autre processus écologique remarquable observé dans ce Parc est la colonisation progressive de certaines zones de savanes par la forêt, ce qui serait dû à un manque d’aménagement des pâturages, en vue de permettre leur renouvellement. 

GORILLES.jpg

Le Parc National d’Odzala contient une mosaïque forêt – savane dans laquelle on retrouve plusieurs clairières et des salines naturelles. Tous ces habitats sont à l’état naturel et n’ont jamais subi de modifications dues aux actions anthropiques. 

Les grandes salines naturelles constituent d’importants points de concentration et d’alimentation pour la faune sauvage. Les forêts denses à sous-bois de marantacées sont des habitats de prédilection des gorilles de plaine et des éléphants,  deux espèces menacées d’extinction.   

Satements of authenticity and/or integrity

RHINO-1.jpgCe Parc dans ses limites actuelles, abrite toujours une faune très riche dont des éléphants, des gorilles de plaine, des  buffles (Syncerus caffer nanus), et des hyènes tachetées (Crocuta crocuta). Tous les écosystèmes qui le caractérisent (saline, forêt, savane) demeurent intacts. Tout comme le Parc de Nouabalé Ndoki, la périphérie du Parc d‘Odzala fait l’objet d’un aménagement durable avec  des exploitants forestiers (le processus de certification FSC en cours d’élaboration) qui assure l’intégrité du Parc.

Toutefois, la pression urbaine due à la proximité des centres urbains tels que Mbomo, Etoumbi, Makoua, Ouesso et le foyer du virus ébola constituent les principales menaces du site.

Il convient de noter que les épidémies d’ebola ont pris fin depuis avril 2004 et plus aucun foyer de ce virus n’a été observé dans la zone. Un dispositif de suivi et de surveillance épidémiologique et d’alerte a été mis en place avec le concours de WCS à travers le programme FIELD VET, le Ministère de la Santé et l’OMS.

Comparison with other similar properties

En comparaison avec d’autres aires protégées similaires faisant partie des listes indicatives du Cameroun  notamment le Parc National de Lobéké et la Réserve de Biosphère du Dja, le Parc National d’Odzala a l’avantage d’avoir une mosaïque de forêts et de savanes qui n’ont jamais connu de modifications suite aux actions anthropiques, et contient la dernière population de lions qui existent en zone forestière.

Le Parc National de la Lopé au Gabon dispose d’habitats semblables à ceux du Parc National d’Odzala-kokoua (PNOK), mais ne constitue malheureusement pas un écosystème intact et ne dispose pas de lions (espèce très menacée d’extinction dans la zone forestière).

Dans le  Parc d’Odzala-kokoua on note la présence de plus d’une centaine de clairières et de salines naturelles qui sont des sources d’apport en minéraux pour les animaux et même à une certaine époque, les ancêtres et les habitants de cette zone s’approvisionnaient en sel à ces endroits.

La présence de l’hyène tachetée (Crocuta crocuta)  et du lion (Panthera leo) dans le bloc forestier de cette partie du bassin du congo, n’est connu que dans le Parc National d’Odzala-Kokoua et nulle part ailleurs.

Parc d'Odzala Kokoua, sur le site de l'UNESCO.

NOTE: Au Congo-Brazzaville, les autorités ont lancé ces derniers mois une opération de désenclavement de la Cuvette-Ouest, un département de l'ouest du pays qui couvre 27 000 km2. On trouve dans la zone d'importantes richesses, et le plus grand parc du Congo, celui d'Odzala Kokoua. Pour la seule année 2011, cette opération de désenclavement a nécessité 300 milliards de francs CFA, soit 450 millions d'euros. Ces investissements s'expliquent aisément. Devenu département à part entière du Congo en 1995, cette zone de la Cuvette-Ouest est restée depuis lors enclavée.

Par Loïcia Martial

RFI

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13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 20:18

SASSOU-copie-1.jpgMonsieur le président du Congrès,

Monsieur le président du Sénat,

Mesdames et messieurs les parlementaires,

Mesdames et Messieurs les membres du gouvernement,

Excellences, Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Chefs de missions

diplomatiques,

Mes chers compatriotes,

J’ouvre ce message par un hommage appuyé que vous rends à vous,

mesdames et messieurs les députés et sénateurs pour l’excellent travail que

vous faites dans le cadre de vos responsabilités et de votre pouvoir. Vous

exercer vos attributions avec une efficacité et un dévouement remarquable

et méritoire qui, légitimement, vous donne droit à la reconnaissance de la

communauté nationale au nom de laquelle je vous adresse mes plus vives

félicitations.

Il y a un an, le 13 août 2010, ici même, m’acquittant du même devoir, je

déclarais que la conjoncture nous offrait des indications qui laissaient

espérer, pour le Congo, des perspectives heureuses. Aujourd’hui, au regard

des faits, ma conviction s’est renforcée, mon espoir s’est affermi.

Depuis notre dernière rencontre, en effet, l’effort national a été fructueux et

encourageant. Dans l’ensemble, notre pays n’a connu, par bonheur, ni

tension, ni perturbation qui aient pu l’ébranler. L’activité nationale a

enregistré un accroissement soutenu, avec des résultats à tous égards

satisfaisants et favorables. Le Congo, je le dis, avec confiance, sérénité et

assurance, est résolument sur la bonne voie : la voie du progrès et du

développement.

L’état de la nation que j’ai l’honneur de vous présenter maintenant,

mesdames et messieurs, pourrait soulever l’objection de ne pas être

exhaustif. Mais, nous avons délibérément voulu, cette année, porter notre

vue d’ensemble sur le noyau central de la vie du pays, c'est-à-dire :

l’économie, les infrastructures de base, la situation sociale, l’administration

publique et la souveraineté.

Mesdames et Messieurs les Parlementaires,

Mes chers compatriotes,

L’économie est la base du progrès social. Il n’y a pas de progrès social réel

sans progrès économique effectif. Pour continuer de marcher avec

assurance vers le progrès et la prospérité, il nous faut une économie saine

et consistante. C’est ce à quoi, avec persévérance et opiniâtreté, le

gouvernement s’attèle.

Ainsi, durant les douze derniers mois, notre effort a porté principalement

sur la bonne gestion macroéconomique, la diversification des activités

productives, l’amélioration du climat des affaires, l’accroissement des

recettes budgétaires publiques et la rationalisation des dépenses de l’Etat.

La seule évocation de la fin, couronnée de succès, le 27 juillet dernier, du

programme économique et financier qui nous liait aux institutions de

Bretton-Woods, pour la période 2008-2011, aurait pu suffire à établir le

sérieux avec lequel le gouvernement gère les affaires économiques et

financières du pays. Comment ne pas relever ici qu’avec une croissance

autour de 10% en fin d’année 2010, le Congo a enregistré l’un des meilleurs

taux d’Afrique ?

En se fiant aux statistiques publiées par les institutions internationales

compétentes, l’économie congolaise est allée de mieux en mieux en dépit de

l’éclatement de la crise financière internationale en 2008. Dans les faits,

cette amélioration de la situation économique nationale a permis au

gouvernement de faire avancer, de façon significative, le traitement de la

lancinante question sociale sur laquelle je reviendrai plus longuement.

La bonne configuration macroéconomique nationale a également permis au

gouvernement de prévoir un effort d’investissement public sans précédent,

en faisant voter au Parlement des dépenses en capital de plus de 1.000

milliards de FCFA, pour l’année en cours. Ces dépenses sont pour l’essentiel

destinées à créer les conditions optimales de la diversification de

l’économie nationale. Il en est ainsi des infrastructures de base et de

l’industrialisation lancée ou appuyée par l’Etat.

Notre détermination à améliorer le climat des affaires nous a déjà conduit à

la création, en mars dernier, du Haut Comité National du Dialogue Public-

Privé et à l’approbation du plan d’action pour l’amélioration de

l’environnement des affaires. Sur la même lancée, se structurent des

dispositifs d’appui au développement du secteur privé avec, entre autres, la

création en cours du Fonds d’impulsion économique et de garantie des

petites et moyennes entreprises et de l’artisanat, ainsi que la caisse des

dépôts et des consignations. Ce dernier dispositif est un instrument appelé

à financer les entreprises, les collectivités locales et les grandes opérations

d’aménagement du territoire.

Il apparaît nettement que sans ressources publiques importantes, sans une

gestion rationnelle de ces ressources, on ne saurait envisager un avenir

économique radieux. D’où, tous les efforts du gouvernement aux fins

d’accroître les recettes non pétrolières et d’optimiser les dépenses

publiques.

En 2011, la tendance des six premiers mois montrent qu’il est possible de

porter réellement les recettes non pétrolières à plus de 500 milliards de

francs CFA, contre un peu moins de 400 milliards en 2010. Les mesures en

cours concernant l’élargissement de l’assiette fiscale, le meilleur

recouvrement des impôts et la suppression des exonérations illégales, y

contribuent fortement. L’augmentation des recettes publiques

s’accompagne fort justement de la maîtrise du train de vie de l’Etat et de la

gestion rigoureuse de l’ensemble des dépenses publiques. Il ne saurait en

être autrement.

Mes chers compatriotes,

La plus grande faiblesse de notre économie, chacun de nous le sait, c’est

qu’elle est portée essentiellement par les hydrocarbures qui représentent

plus de 90% des exportations du pays et 85% des recettes publiques. Voilà

pourquoi, nous accordons à la gestion de ce secteur la plus grande

attention, la plus grande prudence et, bien sûr, la plus grande rigueur.

Notre production pétrolière pourrait décliner à partir de 2012. C’est dans ce

contexte que le gouvernement a entrepris d’engager une série d’actions

structurantes dans ce secteur vital du pays. L’évolution du cadre juridique

et fiscal de l’amont pétrolier, la réorganisation de la société nationale des

pétroles du Congo (SNPC) en cours, procèdent de cette volonté et de cette

démarche. La prudence de ne pas continuer à mettre tous les oeufs dans le

seul panier du pétrole nous impose la nécessité vitale de diversifier

rapidement notre économie en développant les secteurs fondamentaux de

celle-ci.

Les forêts.

Le secteur forestier, fortement affecté par la dernière crise économique et

financière connaît à présent un regain d’essor et une légère amélioration de

sa contribution au produit intérieur brut. La forêt congolaise a produit plus

d’un million de mètres cubes en 2010 contre environ 975 mille en 2009. Les

exportations des grumes, pour la même période, sont passées de 546 à 800

mètres cubes. Cette tendance est appelée à se renforcer dans les années à

venir.

L’agriculture et la pêche.

La politique agropastorale du gouvernement, mise en perspective par le

Chemin d’Avenir, commence à produire, nous en avons la profonde

conviction, les effets que, tous, nous espérons. Nous constatons avec

satisfaction, au vu des réalités de terrain, l’émergence de tendances lourdes

qui confortent la mise en oeuvre du programme national pour la sécurité

alimentaire 2008-2012.

Dans ce cadre, on note plusieurs projets réalisés ou en cours d’exécution. Il

s’agit notamment :

- De la création des premiers nouveaux villages agricoles de Nkouo,

d’Imvouba et d’Odziba, dans le département du Pool ;

- de la réhabilitation du centre d’appui technique de Mpassa à Mindouli ;

- du lancement de l’opération mécanisation agricole dans les départements

de la Cuvette, des Plateaux, du Pool et de la Bouenza ;

- de la commande d’un nouveau lot de machines et équipements agricoles

destinés aux départements du Kouilou, du Niari et de la Cuvette-Ouest, ainsi

que d’autres matériels qui seront affectés à la réhabilitation des champs de

cacao dans la Cuvette, la Sangha et la Likouala ;

- du développement attendu de la culture du palmier à huile sur 180 mille

hectares et la construction des complexes agro-industriels dans les

départements de la Cuvette et de la Sangha ;

- de la production de maïs, des cultures maraîchères, de haricots, de

pommes de terre, de soja sur une superficie de 80 mille hectares, ainsi que

l’élevage bovin dans le Niari et la Bouenza ;

Et, enfin,

- de la valorisation de 1.000 hectares pour la culture de maïs.

La pêche est l’autre maillon important du programme national de sécurité

alimentaire. Plusieurs activités ont été réalisées dans ce domaine dont les

principales sont :

La mise en place du système ARGOS de surveillance satellitaire des navires

de pêche et le renforcement des capacités logistiques par la distribution du

matériel de pêche et d’aquaculture à des groupements de pêcheurs et

d’aquaculteurs, en vue d’améliorer leur rendement.

Considérée globalement, la part de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche

au produit intérieur brut s’améliore d’année en année : 6% en 2006, 6,4%

en 2010 ; elle sera d’environ 9%en 2011.

Les mines.

Parce qu’elles sont des porteuses significatives de croissance, les mines ont

toujours retenu l’attention et l’intérêt du gouvernement. Dans ce secteur,

l’accent a été mis de façon particulière sur :

- Le développement des projets structurants qui concerne les

gisements de fer de Zanaga, dans la Lékoumou ; de Mayoko, dans le

Niari ; des Monts Nabémba et Avima, dans la Sangha ; ainsi que les

projets de production de phosphates uranifères dans le bassin du

Kouilou ;

- Et, la mise en oeuvre du programme de l’artisanat minier et la

réalisation d’une opération d’inventaire des sites de production de

géo-matériaux avec l’appui du PNUD.

Il convient d’indiquer que, pour une gestion rationnelle de nos

ressources minières, le gouvernement a entrepris de réaliser la

cartographie géologique du Congo. Celle-ci servira, non seulement à

produire des cartes géologiques, mais aussi à collecter des échantillons

en prospection stratégique et tactique, à reconstituer un fonds

documentaire et à fournir un appui institutionnel à l’éducation et à la

formation des étudiants sur les thématiques des géosciences.

Mesdames et Messieurs les parlementaires,

L’industrialisation est l’activité transversale majeure susceptible de faire

prospérer tous les secteurs de l’économie. C’est, justement pourquoi,

elle est le premier pilier du Chemin d’Avenir. Porteuse des grands

espoirs d’une croissance régulière capable de soutenir durablement le

développement du pays, l’industrialisation du Congo, est en gestation

prometteuse.

Outre le renforcement des filières existantes, comme celles du ciment et

de la transformation locale du bois, d’importants projets sont envisagés

avec l’appui de nos partenaires. Il s’agit entres autres :

- De la valorisation industrielle des produits de pêche de la zone basse-

Alima ;

- Du développement de l’activité industrielle dans le domaine du

palmier à huile et de l’hévéa, dans la Sangha, la Cuvette, la Cuvette-

Ouest, la Lékoumou et le Kouilou ;

- De la mise en place d’un complexe ago-industriel d’une superficie de

douze mille hectares pour la production de manioc, et d’une usine de

transformation d’une capacité journalière de 33 tonnes de farine

fermentée et de farine de panification ;

- De l’installation en cours à Maloukou Tréchot sur les rivages du fleuve

Congo, d’un complexe industriel qui sera spécialisé dans la fabrication

de matériaux de construction (Tôles galvanisées, tubes oranges,

tuyaux PVC, et autres matériaux de construction).

Des zones économiques spéciales, dont la vocation est de contribuer à

l’émergence d’un secteur industriel dynamique et diversifié, vont regrouper

des industries spécialisées dans les exportations. Quatre zones

économiques spéciales sont prévues sur les bords de la Sangha, de l’Alima,

du fleuve Congo et de l’Océan Atlantique. Pour leur éclosion, le

gouvernement a établi un partenariat triangulaire avec l’Ile Maurice et

Singapour.

Suivant le même élan, le gouvernement s’emploie à donner à l’industrie

touristique les moyens de ses ambitions. Des appels d’offre sont lancés

depuis quelques semaines pour des études d’aménagements des sites

touristiques les plus typiques de notre pays : les parcs et réserves d’Odzala

Kokoua, de Nouabalé Ndoki, de Conkouati ; les sites de la Loufoulakari, de

Mah, du Lac Nanga et des Cataractes.

Mesdames et Messieurs les parlementaires,

Le redressement remarquable de notre économie et l’assainissement

rigoureux des finances publiques ont permis au gouvernement d’avoir des

coudées plus franche pour engager une importante réflexion prospective

sur la stratégie de développement du Congo. Cette grande ambition de

planification comprend 3 composantes :

- Une vision stratégique à long terme qui définit le modèle de société auquel

le Congo aspire pour 2025, et les stratégies pour y parvenir ;

- Un cadre stratégique qui définit les stratégies à moyen terme pour la

croissance, l’emploi et la réduction de la pauvreté (DSRP 2012-2016)

- Un cadre opérationnel de programmation quinquennale qui est décliné

par secteurs.

Cette réflexion prospective dite «Congo vision 2025» doit se conclure avant

cette année. Son but est de conduire le Congo à l’émergence à l’horizon

2025. Il convient de signaler que tous les ministères et les principales

institutions du pays sont désormais dotés de Plan d’Actions Prioritaires

(PAP) et de Cadres de Dépenses à Moyen Terme (CDMT).

Mes chers Compatriotes

Notre vision constante, vision stratégique s’il en est, est d’accorder la plus

grande priorité aux infrastructures et équipements qui constituent les

bases du développement durable de notre pays. Nous avons fait notre

devoir en nous attachant à moderniser nos départements, à tour de rôle.

Cette vision, cette politique produit déjà ses plus grands effets au regard

des réalisations ci-après :

Dans le domaine de la production et de la distribution de l’énergie

électrique :

- Le barrage hydro-électrique d’Imboulou d’une puissance installée de 120

mégawatts ;

- Les postes de transformation ainsi que 800 kilomètres de lignes de

transport d’énergie associées à ce barrage ;

- La Centrale à gaz de la Côte Matev, à Pointe-Noire, produisant 300

mégawatts ;

- La réhabilitation des postes de transformation et des lignes de transport

d’énergie entre Pointe-Noire et Brazzaville.

L’ensemble de ces réalisations permet d’augmenter la production de

l’électricité en la multipliant par six et de concrétiser ainsi le projet du

boulevard énergétique.

Dans le domaine des télécommunications et des technologies de

l’information et de la communication :

La poursuite de la mise en oeuvre de deux projets structurants portant

couverture nationale en télécommunications pour l’un, et accès à

l’autoroute de la communication par fibre optique pour l’autre.

Dans le domaine des infrastructures de communication physique :

- L’achèvement en 2012 des travaux du premier tronçon de la route

nationale N°1 Pointe-Noire-Dolisie, long d’environ 170 kilomètres et le

lancement du deuxième tronçon Dolisie-Brazzaville, long de 344

kilomètres ;

- La construction de la route Sibiti-Mapati-Ibé sur 56 kilomètres ;

- La réhabilitation et l’élargissement de la route nationale N°2, de

Brazzaville à Ollombo ;

- L’aménagement et le bitumage des routes : Owando-Makoua-Mambili-

Ouesso, sur 326 kilomètres ; Makoua-Etoumbi, sur 100 kilomètres, Boundji-

Ewo, sur 80 kilomètres, Oyo-Tchikapika sur 27 kilomètres et la

modernisation des voiries urbaines des villes de Nkayi et de Ouesso ;

- La réalisation imminente de deux projets d’intérêt sous-régional : la route

Ketta-Sembé-Souanké-Ntam, à la frontière du Cameroun et les études du

pont-route-rail entre Brazzaville et Kinshasa, en partenariat avec la

République Démocratique du Congo, la CEEAC et la BAD ;

-La réhabilitation du Chemin de fer Congo Océan, avec l’acquisition de

nouvelles locomotives et de trains voyageurs modernes ;

- L’exécution des travaux de modernisation des installations portuaires de

Pointe-Noire et de Brazzaville, en même temps que les ports secondaires.

Concernant les infrastructures aéroportuaires, les projets suivants sont

exécutés ou en voie de l’être :

- La modernisation de l’aérogare de Brazzaville par la mise en service de

son premier module et la poursuite des travaux de construction du second ;

- La poursuite des travaux de construction de la deuxième piste de

l’aéroport international de Maya-Maya ;

- Le lancement prochain de la construction de l’aérogare de Pointe-Noire.

Pour clore ce volet, je voudrais partager avec vous le bonheur de constater

que le département de la Cuvette-Ouest est aujourd’hui à l’heure des grands

changements synonymes de meilleures conditions de vie.

Le processus de municipalisation accélérée qui se déroule dans ce

département est en train de transformer, on pourrait même dire, de

transfigurer cette partie de territoire national. La capitale départementale,

Ewo, s’ouvre à l’urbanisation avec son aéroport, ses voiries aménagées, son

système d’adduction d’eau potable, son futur marché moderne, son futur

hôpital général, son futur stade municipal, et j’en passe. Les villes de Kellé,

Etoumbi, Mbomo, Mbama, Okoyo et Lékity prennent, elles aussi, le train du

siècle, de notre siècle, grâce au Chemin d’Avenir.

Messieurs les Présidents

Mesdames et Messieurs les parlementaires,

Mes chers compatriotes,

La situation sociale sera toujours une grave préoccupation pour le

gouvernement tant que nous ne seront pas comblées toutes les attentes. J’ai

conscience que tout n’a pas encore été fait au profit du social. Tant et plus

de choses sont encore à faire pour assurer une vie meilleure à tous. Le

gouvernement les mettra en oeuvre progressivement en veillant à ne pas

menacer les bases économiques sans lesquelles le développement social

durable n’est pas envisageable. Sans économie forte, bien structurée et

durable inscrite dans le cycle de la croissance régulière, le social amélioré

ne peut qu’être éphémère ou illusoire.

Au-delà des bons résultats économiques et financiers enregistrés jusqu’ici,

il demeure la nécessité de poursuivre des réformes qui sont de nature à

garantir le développement durable dans notre pays et, conséquence, le

mieux-être de tous les congolais. Le gouvernement s’y attelle. Une telle

politique permettrait de renforcer les avancées déjà réalisées par le

gouvernement, et que je m’en voudrais de ne pas mentionner. Il s’agit

principalement :

1 – De l’exécution des engagements sociaux pris par le gouvernement :

- le règlement, en décembre 2010, du dernier des 23 mois d’arriérés des

agents de l’Etat, tels que comptabilisés en 1999 ;

- le déblocage, au début de cette année, des premiers effets financiers

résultant de l'abrogation du décret qui suspendait les avantages pécuniaires

dus aux fonctionnaires à la suite de la valorisation de leurs situations

administratives ;

- la revalorisation, au début de cette année, du salaire minimum garanti par

l'Etat à ses agents, pour plus de 25%, en le faisant passer de 50.400 francs

CFA à 64.000 francs CFA. Et ce, hors prime spéciale de transport fixée à

10.000 fracs CFA par mois pour chaque fonctionnaire ;

- la prise en charge de plus de 10.000 dossiers de retraite qui étaient en

instance, depuis 2007, à la Caisse de Retraite des Fonctionnaires et à la

Caisse Nationale de Sécurité Sociale ;

- l'adoption par le Parlement de la loi-cadre sur la sécurité sociale dont la

vocation est d'étendre la couverture sociale à la majorité de la population.

2.- de l'impératif vital d'accès des populations à l'eau potable, pour lequel

les investissements réalisés permettront d'augmenter, de manière

substantielle, la capacité de fourniture d'eau potable dans les principales

villes. C'est notamment le cas de Brazzaville qui bénéficie d'une unité de

potablocs d'une capacité totale de 2.340 mètres cubes par heure, en plus de

la deuxième usine de production d'eau potable de Djiri, en construction,

pour une capacité de 5.000 mètres cubes par heure et de l'ancienne usine

en pleine réhabilitation.

3.- de la consolidation de l'offre en matière d'éducation, par l'amélioration

de l'encadrement pédagogique et la modernisation des infrastructures

scolaires.

A cet effet, le gouvernement s'attelle à la construction des lycées

d'Excellence dont celui de Mbounda qui va ouvrir ses portes au mois

d'octobre prochain.

4.- de la dynamisation de l'offre en matière de santé qui se traduit par la

poursuite de l'effort de construction des infrastructures sanitaires viables,

tant par la qualité du plateau technique que par le professionnalisme des

praticiens de santé.

Entrent dans ce cadre : la réhabilitation en cours de l'hôpital mère et enfant

Blanche Gomes ; le lancement dans les prochains jours des travaux de

réhabilitation du Centre Hospitalier et Universitaire de Brazzaville d'une

part, et la construction d'un deuxième CHU à Brazzaville, d'autre part.

S'il est encore trop tôt de disposer des données sur l'impact de la gratuité

de la césarienne et des autres interventions majeures liées à

l'accouchement, les mesures de gratuité concernant la lute contre le

VIH/SIDA et le paludisme nous fournissent les éléments d'appréciation ciaprès:

- le nombre de patients placés sous antirétroviraux s'est élevé à 15.000

contre 1.200 en 2003;

- les nouvelles infections à VIH ont reculé de plus de 50% ; tandis que la

mortalité par la même infection a baissé de plus de 60%;

- la prévalence de l'infection à VIH est tombée de 4,2% en 2003 à 3,2% en

2009 alors que la transmission du VIH de la mère à l'enfant se situe

actuellement en-dessous de 2%.

5- de la poursuite des programmes immobiliers en vue d'accroitre l'offre en

matière de logements sociaux dont certains sont déjà disponibles à

Brazzaville, Oyo et Kindamba. Tandis que d'autres sont encore en chantier

ou à l'étude, le cas de 1000 logements prévus sur le site destiné au nouveau

quartier à Kintélé, dans la périphérie nord de Brazzaville.

6- Enfin, de la création des opportunités d'emplois qui vise la réduction du

chômage, notamment celui des jeunes en quête du premier emploi.

A ce propos, l'Etat a ouvert, au titre de l'année 2011, 5000 postes

budgétaires supplémentaires à la fonction publique, réservés

prioritairement aux corps de l'enseignement primaire, secondaire,

technique et professionnel, ainsi qu'aux corps de la santé.

De même, le gouvernement s'appuie sur le processus d'industrialisation et

de diversification de l'économie pour faire reculer le chômage. Les raisons

d'espérer existent :

- plus de 30.000 emplois dans les domaines les plus divers vont être

générés par 77 projets d'investissement privé dont 27.000 emplois qui vont

être créés par le projet de développement de la culture du palmier à huile

dans la Cuvette et la Sangha ;

- 2000 emplois sédentaires vont être offerts par le programme de

l'artisanat minier, et 4000 autres par la mise en exploitation de la mine de

Zanaga ;

- plus de 10.000 postes d'emplois seront rendus disponibles dans la filière

de transformation locale du bois.

Mesdames et Messieurs les parlementaires,

Garantes de la permanence de la Nation, les institutions de la République

exécutent leurs missions dans la stabilité et l'équilibre des pouvoirs. Par

leur fonctionnement régulier, elles continuent de renforcer les piliers de la

République et de l'Etat de droit.

Le Parlement demeure ce haut lieu d'expression démocratique, de la culture

du débat ouvert, dans le respect mutuel, la tolérance et l'acceptation des

différences, source de notre dynamisme et de notre richesse.

L'assainissement et la modernisation de l'espace politique national fait du

chemin ainsi qu'en témoignent, entre autres, l'application de la loi sur les

partis politiques et l'organisation, en cours, du statut de l'opposition

républicaine.

En vue d'atteindre l'objectif d'une administration du développement par

l'approche de la «Gestion axée sur les résultats», de nouvelles dispositions

sont mises en place. Il s'agit notamment de :

- l'informatisation de la fonction publique;

- et de la mise au point d'une série de reformes administratives dont la

modification de la loi du 14 novembre 1989 portant refonte du statut

général de la fonction publique.

La décentralisation, l’un des maillons essentiels de la reforme de l’Etat et de

la modernisation de l’Administration publique bénéficie désormais d’un

plan stratégique pour sa mise en oeuvre. Celui ci prévoit entre autres :

- le renforcement de l’autonomie financière et de l’action économique

des collectivités locales ;

- la consolidation des mécanismes d’appui et de contrôle de la

décentralisation ;

- le raffermissement de l’organisation administrative et territoriale.

Dans le même élan, le gouvernement vient de rendre effectif le

fonctionnement des communautés urbaines et de créer de nouveaux

arrondissements dans les départements de Brazzaville et de Pointe-Noire

afin de rapprocher l’Administration de ses administrés.

L’exécution des Contrats de Plan Etat-département, outils de financement

des projets de proximités au profit des populations, pour une incidence

budgétaire annuelle de 1.500.000.000 de Francs CFA par le Conseil

départemental, permet d’assurer une meilleure visibilité au processus de

décentralisation.

La reforme foncière, processus déstiné à restructurer l’organisation et la

gestion de l’espace territorial, est en marche. En la matière, le

Gouvernement met tout en oeuvre pour faire reculer les pratiques et

mentalités anachroniques devant la force de la loi.

Désormais, les investissements privés peuvent bénéficier de cession de

terrain selon les lois et règlement de la république.

Désormais, l’Etat possède des réserves foncières pour des besoins d’intérêt

public. En outre, pour garantir la mise en oeuvre de la reforme foncière,

l’Etat s’est doté d’une Agence Foncière pour l’Aménagement des Terrains,

d’un Bureau d’Etudes et de Contrôle des Travaux Cadastraux, et d’un Fonds

National du Cadastre.

Mesdames et Messieurs les Parlementaires,

Mes Chers Compatriotes,

Pilier de la souveraineté, la Force Publique s’est engagée, dans la méthode,

la discipline et la rigueur, dans le processus de sa modernisation.

Ils s’agit pour nos Forces Armées, notre Police, notre Gendarmerie

d’atteindre, entre autres objectifs, l’amélioration des capacités

opérationnelles ainsi que le renforcement du lien sacré qui doit toujours

exister entre la Force Publique et la Nation.

Dans ce contexte, il importe de noter :

- le projet de loi de programmation militaire va être soumis au

parlement prochainement ;

- l’effort de modernisation des équipements et du matériel militaires se

poursuit.

La justice, gardienne des libertés et de l’Etat de droit, s’emploie, avec ardeur

et responsabilité, à renforcer les capacités de l’offre de ses services dans le

cadre de sa modernisation.

La mise oeuvre progressive de la nouvelle carte judiciaire issue des lois de

2008 dans le dessein légitime de rapprocher la Justice du justiciable, ainsi

que l’amorce de la création et l’implantation subséquentes des

infrastructures judiciaires sur l’ensemble du territoire national, participent

de notre volonté d’édifier l’Etat de droit dans notre pays.

Dans le domaine de la justice probablement plus qu’ailleurs, la probité,

l’éthique, la morale, la rigueur intellectuelle sont à cultiver avec soin, de

façon particulière, tant l’exigence sociale y est plus forte en raison de ce que

la justice, est appelée à protéger et à garantir les droits et libertés des

citoyens, gage d’une République sûre.

C’est pour toute ces raisons que j’ai demandé expressément aux gardes

sceaux, à la lumière des conclusions/ recommandations de la session

inaugurale du Conseil Supérieur de la Magistratures, d’engager une reforme

profonde des statut de l’ensemble des personnels de justice, du Magistrat

au Greffier, de l’Avocat au Notaire, sans omettre l’Huissier de justice.

Mes chers compatriotes,

Reflet de notre politique intérieure fondée sur la paix en vue du

développement, notre diplomatie vitrine et voix du Congo à l’extérieur, a

fait de notre pays l’objet d’une attention soutenue et d’un intérêt constant

de la part des autres Nations du monde comme l’attestent les faits suivants :

- la participation de nombreux hôtes de marque aux festivités du

cinquantenaire de notre indépendance ;

- l’organisation à Brazzaville du sommet des 3 bassins forestiers

tropicaux du monde ;

- l’élection du Congo au Conseil Exécutif du Programme du haut

Commissariat pour les Réfugiés ainsi qu’au Conseil des Droits de

l’Homme de l’ONU pour la période 2011-2014 ;

- la poursuite de nos mandats au Conseil Exécutif de l’UNESCO et au

sein des Conseils d’administration de plusieurs organismes du

système des Nations Unies ;

- la poursuite de l’exercice de notre mandat à la présidence de la

CEMAC, ainsi que notre engagement dans le processus de la

Conférence Internationale de la Région des Grands Lacs.

Sur ce dernier point, je voulais rappeler qu’il y a quatre mois, Brazzaville

venait d’abriter une réunion ministérielle importante sur les défis auxquels

sont confrontés les Etats de la Région des Grands Lacs.

Je saisis la présente occasion pour saluer la naissance dans cette région de

la République Soudan du Sud.

Par ailleurs, au nom de notre foi inébranlable en la paix, j’ai apporté la

contribution du Congo à la recherche d’une solution durable à la crise

libyenne, en ma qualité de Membre du panel des Chefs d’Etats de l’Union

Africaine.

Au nom de cette même forte conviction, le 15 avril 2011 à Kinshasa, j’ai eu

de fructueux entretiens avec mon homologue de la République

Démocratique du Congo, le Président Joseph Kabila Kabange, au sujet de

nos relations bilatérales.

Enfin, la nécessité d’arrimer notre diplomatie aux exigences du

développement m’a conduit, en juillet dernier, successivement à Singapour

et à l’Île Maurice, partenaires avec lesquels nous nous sommes engagés à

oeuvre pour la diversification de notre économie.

Mes Chers Compatriotes,

Après le Pool, j’ai choisi le département des Plateaux pour abriter les

festivités du cinquante-troisième (53ème) anniversaire de l’Indépendance

Nationale, le 15 août 2013, et l’édition correspondante de la

municipalisation accélérée.

Monsieur le Président du Congrès,

Monsieur le Président du Sénat,

Mesdames et Messieurs les Parlementaires,

Mes Chers Compatriotes,

Ce tour d’horizon vous a certainement permis d’avoir un aperçu sur l’état

de notre nation ; de vous faire une idée sur la santé de notre pays.

Comparativement avec ce qui se passe ailleurs dans le monde : guerres,

terrorisme, famine, atteinte aux droits humains, crises financières et

économiques récurrentes, peuples inquiets face à eux-mêmes et à leur

destin, on peut dire que le Congo est un havre de paix et de sécurité, une

terre de générosité et d’hospitalité, un pays qui, conformément à ses

ambitions, marche sereinement vers la réalisation de son destin.

Nous sommes conscients que le chantier du développement de notre pays

est considérable. Bien que le chemin déjà parcouru soit appréciable, il reste

encore et toujours tant de choses à faire, tant de difficultés à vaincre, tant de

sacrifices à consentir pour parvenir aux portes de la prospérité et du

bonheur, aux portes du salut.

Il ne nous est pas impossible d’atteindre ces grands objectifs, ces nobles

objectifs du bien-être collectif que :

 par l’effort soutenu au travail. Chacun, où qu’il se trouve, dans la

fonction publique, dans l’entreprise privée, doit être en permanence,

pénétré de son devoir afin de l’assumer avec responsabilité et

abnégation ;

 par la lutte acharnée contre les anti-valeurs : toute dérive morale,

toute atteinte à l’éthique doit être considérée par tous comme une

déchéance, une perte de l’honneur et de la dignité ;

 par le maintien en équilibre et dans la stabilité de notre économie et

de nos finances.

Ce n’est que sur la base d’une stabilité consolidée qu’ensemble, dans la paix,

la cohésion et la solidarité, nous porterons, avec succès, le Congo aux cimes

du développement, aux horizons de l’émergence et de l’affirmation de son

indépendance.

Nous le pouvons parce que nous en avons les moyens et la volonté.

Vive la République !

Vive le Congo ! 

NOTE: Un discours volontaire certes, mais c'est le enième. Les précedents qui étaient aussi brillants que celui-ci, particulièrement son discours d'intronisation, n'ont jamais étaient suivis d'effet.

La société civile doit avoir une place prépondérante dans la reconstruction de ce pays. Ce qui n'a jamais été le cas jusqu'à présent.

Avec la réduction de la dette, l'augmentation du prix du baril et de la production du pétrole, le Congo n'a jamais eu autant d'aisance financière que maintenant. Les congolais attendent que cela se confirme dans leurs assiettes.

Pour ce faire des projets riches en terme de créations d'emplois tels que BVAM, Brazza Vitrine Africaine de la Mode, doivent être mis en chantier le plus tôt que possible.

Car jusqu'à preuve du contraire le travail reste la valeur refuge pour une meilleure répartition des richesses.

Puisqu'on parle de statistiques, selon les Nations Unis 70% des congolais vivent avec moins d'un dollar par jour. Il est temps que cela change.

Vigilance et ouverture au dialogue.

Philippe ASSOMPI

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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 18:40

Il serait vraiment injuste de reprocher au gouvernement français le manque d’ardeur et de volonté pour étouffer les plaintes pour «recel de détournement de fond public», appelées plus communément les Biens Mal Acquis, de trois présidents africains Sassou Nguesso pour le Congo Brazzaville, Ali Bongo pour le Gabon et Teodoro Obiang pour la Guinée Equatoriale.

BVAM.jpgLa première plainte a été déposée en 2007. Huit mois plus tard, le Parquet qui dans le système judiciaire français représente le ministère de la justice, classe la plainte sans suite.

Quelques mois plus tard, en 2008, l’association Transparency International France remet le couvercle et, coup de théâtre, la doyenne des juges d’instruction du pôle financier accepte d’instruire le dossier. Le Parquet fait de nouveau appel. En vain, la Cour de cassation donne son feu vert, l’enquête peut commencer. Deux juges sont donc désignés et demandent un réquisitoire supplétif afin d’étendre leurs instigations avant la plainte de 2008. Fait exceptionnel cela sera refusé par le vice procureur de la République à Paris qui dépend hiérarchiquement du ministère de la justice.

Pourtant, les services de douane, Tracfin chargé de la lutte contre le blanchiment de l’argent et l’Office centrale pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF), ont tous remis des rapports détaillés particulièrement accablants. La Bentley d’Ali Bongo à 200000 euros dans un pays où l’espérance de vie arrive tout juste à 52 ans. L’épouse de Nguesso qui s’offre une Mercedes type E. Son neveu qui porte son dévolu sur une Porsche à 137000 euros et soupape sur le moteur! Le fils Obiang, lui, a un parc automobile dont la valeur est estimée à plus de 18 millions d’euros ce qui représente le tiers des dépenses annuelles de santé de son pays!

Mais à côté des quatre roues, on pourrait évoquer les comptes bancaires…Une centaine pour les Nguesso, les sociétés, les villas, les hôtels particuliers à Paris, plus d’une trentaine pour Bongo, les objets d’arts …billet-enregistre.jpg

Contrairement à la sérénité affichée, ces présidents africains sont inquiets du risque de la condamnation qui pourrait aboutir à la saisie de leurs biens et qui empêcherait leurs proches de venir en France, sans parler des répercussions à l’intérieur de leur propre pays, au moment où les révolutions arabes ont mis en exergue l’importances des sommes détournées par les clans de Moubarak et de Ben Ali.

Obiang a porté plainte contre le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement (CCFD) pour son rapport «Biens mal acquis, à qui profite le crime?», et récemment Bongo vient d’ester en justice contre un élu européen d’Europe Ecologie Les Verts (EELV). Mais ces contre feux juridiques de plainte pour diffamation apparaissent bien dérisoires et risquent de se retourner contre leur auteur, d’autant que le CCFD et l’élu d’EELV restent ferme et entendent bien faire de ces procès ceux de la corruption et du pillage des pays africains.

A coups de claquements de talonnette, Sarkozy nous avait promis de moraliser le capitalisme, de lutter contre les paradis fiscaux, d’instaurer une nouvelle gouvernance… il avait seulement oublié de nous dire que cela ne concernait ni la France ni ses amis africains…

 

Paul Martial

NPA

Nouveau Parti Anticapitaliste

 

NOTE: Le jeudi 28 juillet dernier à la une de Libération on pouvait lire, Biens Mal Acquis, la la pauvreté des enfants.France complice: le parquet bloque les enquêtes sur les placements suspects, notamment immobiliers, des très chefs des très pauvres États africains.

Dans ce dossier le cynisme de l’Élysée est effrayant.

Quand t-on sait que les avoirs des présidents déchus et en difficultés, Ben Ali, Mouamar Kadhafi, Hosni Moubarak et Bachar El Assad , font l’objet de saisis par la France, on note que l’Élysée par rapport aux biens mal acquis applique la politique du charognard.

Les africains ne sont pas dupes.

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29 juillet 2011 5 29 /07 /juillet /2011 23:16

L’essor du secteur des technologies de l’information et des communications (TIC) est crucial pour la croissance du continent africain. La République du Congo a adhéré au projet de câble sous-marin à fibres optiques (WACS) pour se Internet.jpgdoter de l’internet haut débit.

La société Télécom Congo, qui commercialisera cette nouvelle technologie, est chargée du déploiement de la fibre sur le territoire. Aujourd’hui, les travaux sont en passe d’être achevés à Brazzaville.

Au-delà du pays, c’est toute la sous-région d’Afrique centrale qui est sur le point d’accueillir l'internet haut débit qui permettra le désenclavement et l’ouverture sur le monde; un programme qui est soutenu par la Banque Mondiale.La Banque mondiale et le gouvernement congolais signent un accord de financement de 15 milliards Francs CFA

La signature du projet CAB APL3 CIT CG fait partie de la troisième phase du Programme régional des réseaux de télécommunication à haut débit en Afrique centrale. Il s'agit d'un projet conjoint entre la Banque Mondiale et les Etats d'Afrique centrale, qui concerne la construction des infrastructures de télécommunication de très haut débit dans la sous-région.

L’objectif de ce programme est de contribuer à accroître l’utilisation des services du réseau régional à haut débit tout en réduisant leur coût et de positionner les technologies de l’information en République du Congo. Dans le cadre sous régional, une fibre sera déployée entre Brazzaville et Kinshasa et une bretelle partira de Dolisie pour Mbinda à la frontière du Gabon.Internet-1.jpg

Les TIC, facteur de développement

Selon les estimations, il est démontré que 10% de pénétration du haut débit peut avoir un impact de +1,4% du PIB ; 10% d'augmentation de pénétration de l'internet est égale à +1,1% du PIB, de même que 10% d'augmentation de la pénétration du mobile est égale à +0,8% du PIB. Si l'on prend la pénétration dans les pays de l'OCDE, il est de l'ordre de 90%, et dans les pays émergents de 77%. Au Congo il est de 50%. Ce mécanisme qui profite aux pays de l'OCDE ne profite guère au continent africain, qui souffre encore en 2011 du fossé numérique. Selon les informations disponibles pour le Congo, si la télédensité est relativement satisfaisante avec un taux d'accès de 50%, l'accès à internet est de 4,3%, et l'accès au haut débit est insignifiant. 

C’est dire que ce programme WACS arrive à point nommé dans le pays.

Ce programme répond à l'impulsion du gouvernement congolais, dont

la priorité est la transformation de la société congolaise actuelle en une société de l’information inclusive. Les principes assignés à ce programme sont l'accès ouvert à un partenariat privé et public pour sa gestion ; l'intégration du projet dans la stratégie nationale du gouvernement en matière sectorielle (cyberstratégie) et d'infrastructure (projet de couverture nationale et projet Wacs) ; et enfin, le positionnement du Congo comme un hub technologique régional des télécommunications.


Le déploiement de la fibre optique au Congo

Internet-2.jpgLe Congo déploie la fibre optique sur 1200 kilomètres, sans compter les boucles métropolitaines prévues a Brazzaville, Pointe-Noire et les chefs lieux des régions. Actuellement,

la société Télécom Congo a déjà tiré 100 kilomètres de fibre autour de Brazzaville. Les chambres de tirage sont situées à Mayanga, au sud, et à Mama M'Boualé au nord de Brazzaville. Les travaux sont réalisés à près de 80%. En local, la fibre sera immédiatement opérationnelle à 100%. Par contre, le tronçon Brazzaville-Pointe-Noire est toujours en cours de construction.

Après l'installation de la fibre optique, les Congolais disposeront chez eux d'un boîtier sur lequel ils pourront connecter directement le téléphone, la télévision et l'internet. La fin des travaux est prévue pour le 1er trimestre 2012.

C’est la mise en service de la fibre optique en mer (projet WACS) qui donnera au Congo l’accès au monde. Il va permettre au Congo de disposer du très haut débit et d'une sortie vers l'international. La boucle métropolitaine est déjà prête à accueillir la fibre. Les travaux, d'un montant de 100 millions de dollars, sont exécutés par Huawei Technologie. La première phase du projet concerne Brazzaville, Pointe-Noire et Oyo ; la deuxième phase, les chefs-lieux des départements, et la troisième les chefs-lieux de district.

Afrique Avenir

internet-fible-op.png

NOTE: «Si la télé-densité est relativement satisfaisante avec un taux d'accès de 50%, l'accès à Internet est de 4,3%, et l'accès au haut débit est insignifiant.» Internet-3.jpgBien que l’augmentation du nombre d'internautes ait connu une croissance phénoménale entre 2000 et 2011 (+48.940%), le Congo demeure à la 136ème position mondiale avec un taux de pénétration d’Internet de 5,8%, loin derrière le taux moyen africain (11,4%).Il en va de même sur la présence des Congolais sur les réseaux sociaux. Si l’on prend l’exemple de Facebook, le Congo arrive en 149ème position du nombre d’utilisateurs à l’échelle mondiale, avec un taux de pénétration de 1,74% de la population. A titre de comparaison, le Nigeria est à la 37ème position mondiale.

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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 08:30

Le 6e congrès extraordinaire du Parti congolais du travail (PCT), le mouvement du président Denis Sassou-Nguesso, s'est achevé ce lundi 25 juillet 2011, à Brazzaville. Pas moins de 1 350 délégués venus des 12 régions du Congo y ont participé. Pierre Ngolo a été désigné sécrétaire général. Le poste était vacant depuis la mort d'Ambroise Edouard Noumazalay à Paris, en 2007.

Denis SASSOU NGUESSOLe nouveau secrétaire général du Parti congolais du travail (PCT), Pierre Ngolo, premier secrétaire de l'Assemblée nationale du Congo et président de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cémac), est, pour la première fois dans l'histoire du parti, doté d'un adjoint, en l'occurrence, André Massamba. Dans ce choix, l'équilibre entre représentants du Nord et du Sud est subtilement respecté.

Au total, 16 motions ont été adoptées au cours des cinq jours qu'ont duré les travaux du congrès.

Le Parti congolais du travail qui était tenté de changer de nom, conserve non seulement son appellation mais également son logo et sa devise. Quelques caciques qui boudaient le mouvement y ont fait un retour remarqué tel Camille Boungou, ancien secrétaire du PCT. D'autres anciens barons en vagabondage à l'Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) comme Daniel Abibi, Boussoukou Boumba sont également de retour au bercail. Mais le PCT qui a fait le pari de s'ouvrir et de se revitaliser n'a fait qu'une fausse ouverture.

Le parti a fait sa révolution interne en prenant quelques engagements novateurs : le cumul des mandats est limité; les courants politiques sont désormais acceptés et le mouvement a mis en place une commission d'investiture des candidats pour les différents scrutins. Autre fait majeur : la parité y sera respectée mais « progressivement et graduellement ».

Le camarade Denis Sassou Nguesso est naturellement reconduit à son poste de président du Comité central du parti mais cette fois-ci, il entraîne dans son sillage quatre de ses enfants, notamment son fils, Denis Christel Nguesso, leader du Pôle des jeunes républicains, et directeur d'une filiale de la Société nationale des pétroles du Congo.

Depuis la mort de l'ancien secrétaire général, Ambroise Edouard Noumazalay, le PCT était conduit par Isidore Mvouba, ministre des Transports, de l'Aviation civile et de la Marine marchande, ancien chef de l'Union de la jeunesse socialiste congolaise [ le mouvement de la jeunesse du parti, NDLR] et originaire du Sud.

Le Parti congolais du travail (PCT) a été fondé en 1969 par Marien Ngouabi.

Par RFI

CONGO CONGO

Bureau politique
1- Denis Sassou N’Guesso
2- Rodolphe Adada
3-Théophile Adoua
4- Jacques Akoundzé
5- Firmin Ayessa
6-Jean Marie Bathéas
7- Emmanuel Bété-Siba
8- Jean-Jacques Bouya
9- Charles Zacharie Bowao
10- Martin Parfait Aimé Coussoud Mavougou
11- Jeanne Dambendzé
12- Edgard Diafouka Bambela
13 -Henri Djombo
14- Richard Eyeni
15- Pascal Gayama
16- André Massamba
17- Marie-Auguste Denis Gokana
18- François Ibovi
19- Antoinette Kebi
20- Joseph Kifoua
21- Pierre Ngolo
22- Michel Ngakala
23- Accel Arnaud Ndinga Makanda
24- Alexandre Dengué Atiki
25- Philippe Mvouo
26- Isidore Mvouba
27- Alain Moka
28- Pierre Moussa
29-Joseph Mbossa
30- Guy Georges Mbaka
31- Nicolas Kossaloba
32-Loua Mabika
33-Jeanne Françoise Leckomba Loumeto Pombo
34- Pierre Mpassi
35- Léon Alfred Opimbat
36- Jean-Pierre Leckoba
37- Michel Mayinga
38- Fernand Sabaye
39- Esther Gayama Ayissou
40- André Ongagna
41- Jacques Émilie Ngoto
42- Gabriel Oba Apounou
43- André Obami Itou
44- André Okombi Salissa
45- Gilbert Ondongo
46- Hyacinthe Ongoto
47- Henri Ossebi
48- Alexandre Honoré Paka
49- Christel Sassou N’Guesso
50- Manu Poaty
51- Serge Michel Odzoki

Secretariat permanent
Secrétaire général: Pierre Ngolo
Secrétaire général adjoint : André Massamba
Secrétaire à l’Organisation, chargé de la vie du parti : Michel Ngakala
Secrétaire à la Communication, porte parole du parti : Serge Michel Odzoki
Secrétaire à l’Économie et au patrimoine: Marie-Auguste Denis Gokana
Secrétaire aux finances, trésorière : Jeanne Françoise Leckomba-Loumeto Pombo
Secrétaire à l’Administration : André Ongagna
Secrétaire aux Relations humaines et à la formation politique: Accel Arnaud Ndinga Makanda
Secrétaire aux Droits humains : Michel Mayinga
Secrétaires au Mouvement associatif et groupes vulnérables : Tchitchelle née Evelyne Moe Poaty
Secrétaire à la Jeunesse : Fernand Sabaye
Secrétaire à la Promotion de la femme : Esther Gayama Ayissou

Commission nationale de contrôle et d’évaluation
Président : Jean Pierre Nonault
Vice-président : Gaston Likibi Tsiba
Secrétaire : Maryse Chantal Itoua - Apoyolo

Membres :
Dambert René Ndouane
Enock Ngoma
Pierre Koua
Marie Louise Tono

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