Le parti du président Denis Sassou-Nguesso a remporté le premier tour. Les résultats sont contestés par l'opposition.

Le parti du président Denis Sassou-Nguesso a remporté le premier tour. Les résultats sont contestés par l'opposition.

SOURCE: AFP

La France a pris "bonne note", vendredi, des résultats du premier tour des élections législatives au Congo qui portent en tête le parti du président Denis Sassou-Nguesso. Elle a appelé les différents candidats au "respect des résultats". "Nous suivrons attentivement le déroulement du deuxième tour et nous appelons les candidats à la retenue et au respect des résultats", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero.

"Nous rappelons notre souhait de voir le scrutin se poursuivre de manière sereine sans que les candidats de quelque tendance qu'ils représentent soient inquiétés. Nous resterons vigilants sur le sort des différents candidats", a ajouté le ministère. Le camp du président Denis Sassou-Nguesso, au pouvoir depuis plus de 30 ans, a obtenu une très large avance au premier tour organisé le 15 juillet, ce qui devrait lui permettre de conserver la majorité absolue à l'Assemblée. L'opposition n'a obtenu qu'un siège et un candidat indépendant a été élu. Le second tour est prévu le 5 août.

L'opposition dénonce un scrutin "truqué"

Un des principaux opposants, Mathias Dzon, chef de l'Alliance pour la république et la démocratie (ARD), a affirmé vendredi que ce scrutin avait été "complètement truqué". L'ARD a présenté environ 70 candidats dont aucun n'a encore été élu.

Les dernières législatives de 2007 avaient été marquées par des fraudes et des dysfonctionnements dénoncés par les observateurs de l'Union africaine. Ancienne colonie française, la République du Congo (dite Congo-Brazzaville) est un pays d'Afrique centrale de quatre millions d'habitants, riche en pétrole et en bois. En 1997, une guerre civile avait abouti au renversement de Pascal Lissouba par Denis Sassou-Nguesso. Élu en 2002 avec 85 % des suffrages, Sassou-Nguesso avait été réélu en 2009 avec 68 % des voix lors d'un scrutin contesté par l'opposition.

NOTE: Dans une "DÉMOCRATURE" sans scrupule ni foi, demander aux candidats aux élections, victimes d'injustice organisée et soutenue par un pouvoir ubuesque, c'est comme demander à un cancrelat d'aller se plaindre de la poule devant le tribunal des poules.

Aura t-il raison ?

C'est comme donner un peigne à un chauve.

À quoi lui servira t-il ?

"OD-OB"