Les exigences de liberté sont partout les mêmes qu’on soit jaune, blanc, rouge ou noir.
Autant on ne demande pas aux dindes de voter pour noël, autant il est d’un esprit tordu voire malveillant de penser que les africains sont favorables aux présidences à vie.
La souveraineté du peuple n'est pas négociable.
Les dictateurs africains, où qu'ils soient, doivent se le mettre dans la tête.
Plusieurs centaines de milliers de Burkinabés – un million selon les organisateurs – sont descendus dans les rues de Ouagadougou, mardi 28 octobre, pour protester contre la décision du gouvernement de procéder à une modification de la Constitution qui permettrait au président Blaise Compaoré, au pouvoir depuis vingt-sept ans, de briguer un cinquième mandat en 2015.
L'exemple est là.
Il appartient desormais aux peuples des pays en Afrique qui sont dans la même situation que le Burkina-Faso de s'en inspirer.