Le Congo et la Banque mondiale envisagent une stratégie commune pour lutter contre le chômage - La Banque mondiale et le Congo ont décidé de mettre en œuvre une politique commune visant à générer plus d'emplois et une croissance économique inclusive dans le secteur hors pétrolier en vue de pallier le fléau du chômage qui touche la majorité des jeunes Congolais, a annoncé mardi à Brazzaville la Radio Congo. Cette politique, qui a débuté par des études, s'inscrit dans le cadre des travaux de préparation du Document stratégique de réduction de la pauvreté (DSRP) de la deuxième génération. Pour permettre aux acteurs économiques et sociaux de mener à bien cette stratégie, un atelier d'échanges axé sur la question a été organisé lundi dans la capitale congolaise. Ces échanges donneront aux participants la capacité d'analyser les sources de la croissance au Congo et d'évaluer la performance actuelle de cette croissance sur l'emploi en vue d'identifier leurs forces et leurs faiblesses.
En effet, cette vision résulte d'un constat selon lequel, la problématique de l'emploi se classe parmi les défis à relever afin de promouvoir la stabilité sociale et le développement économique d'un pays. Le chômage est en effet un phénomène alarmant pour les jeunes dont le taux est évalué à 25%.
'Cela doit interpeller les autorités quand on sait que le Congo a atteint des niveaux de croissance économique parmi les plus élevés du continent. Ce fléau est corrélé avec le niveau d'éducation car, selon les enquêtes, plus les gens évoluent dans les études, moins ils ont d'opportunités d'emplois de niveau équivalent ', a constaté la directrice des Opérations de la Banque mondiale au Congo et République démocratique du Congo (RDC), Marie Françoise Marie Nelly.
'L'idée de développement des pôles de croissance peut renforcer le combat contre l'épineux problème de chômage', a-t-elle poursuivi.
Rassurant les participants sur la détermination de la Banque mondiale quant à la réussite de cette politique, Marie Françoise Marie Nelly a précisé que son institution est engagée à accompagner le Congo dans ses efforts de diversification économique et d'amélioration des conditions de vie des populations.
Pana 23/03/2011
NOTE: Madame Marie Françoise Marie Nelly, quels que soient vos efforts, vous n’arriverez jamais de retenir voire de conserver l’eau dans une calebasse percée. Surtout quand les fuites sont énormes comme celles qui affectent l’économie congolaise
Gangrenée par la corruption, l’économie congolaise hors pétrole est condamnée. Elle ne peut et ne pourra jamais dans ces conditions générer des emplois.
Si votre démarche est exempt de démagogie, ce que j’espère profondément, vous devez vous souvenir du mail par lequel je vous faisais savoir que seule la volonté politique pouvait enrayer la corruption au Congo.
Or le Chef de l’État congolais a toujours été à ce sujet très en retrait et très évasif. D’ailleurs la composition de son gouvernement après son éloquent constat lors de son discours d’intronisation en ai la preuve.
On ne fait pas du neuf avec du vieux.
Je me permets de vous rappeler, Madame la Directrice, qu’à travers BVAM - Brazza Vitrine Africaine de la Mode depuis 2006, je me bats pour l’organisation d’une table ronde sur la question économique.
Une proposition qui séduit Matignon et l’Élysée, http://fr.groups.yahoo.com/group/Ocvidh/message/8524
Car l’économie congolaise prendra un bel envol si elle se détachait des griffes crimino-mafieuses des politiques.
Si vous avez l’intention de militer de façon que celle-ci soit créatrice d’emplois, Il vous faut entamé une véritable croisade contre la corruption
Sous peuplé, le Congo est assez riche pour relancer son économie avec ses fonds propres.
Mais cela reste assujetti au degré d’implication du Président congolais.
En a-t-il la volonté et le courage ?
Car cela l’obligerait de mettre fin au système clanique de répartition des richesses qui fonde son pouvoir.
Philippe ASSOMPI